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Don Giovanni avance, avance sans cesse , porté par cette passion extrême de la vie jusqu'à défier la mort". Dans quelle mesure ce propos s'applique t-il au personnage par Molière et Da Ponte / Mozart?

Publié le 11/02/2015

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Derrière ses hardiesses et sa quête éffrénée des femmes, ce sont Dieu, les hommes et la mort que Don Juan et Don Gionvanni raillent et défient. L'opéra de Mozart, un drame joyeux est d'une force irréprochable. De plus l'oeuvre de Lorenzo Da Ponte et Mozart reprennent le mythe de Tirso de Molina dont Molière a aussi fait son Don Juan. Qui plus est, un musicologue contemporain a écrit sur le personnage de Mozart : « Don Giovanni avance, avance sans cesse, porté par cette passion extrême de la vie jusqu'à défier la mort «. Le but de cette dissertation est de comparée à quel point ce propos s'applique t-il dans la mise en scène de Molière et de Da Ponte. En premier lieu, nous prendrons connaissance des deux personnages principaux. Puis, nous aborderons les causes qui ont amené Don Juan et Don Giovanni à leur perte. Enfin, nous découvrirons la dernière rencontre des deux séducteurs.Portraits de deux Don Juan tiré de l'oeuvre de Tirso de Molina. Tout à bord, Dom Juan, de Molière est la figure centrale de la pièce et reste le héros absolu jusqu'à la fin. Grand seigneur espagnol, jeune et beau, c'est un méchant homme d'une insolence totale, parfois violent. Dom Juan manie avec aisance l'ironie et le sarcasme, l'impertinence et l'irrespect. C’est également un homme en total transgression des règles sociales ou religieuses. Il vit à l'écart, il est constamment en fuite notamment face aux frères d'Elvire. De même il est transgressif face aux moeurs parce qu'il est séducteur, il ne respecte pas le mariage. Ainsi, il séduit les femmes, y compris celles qui sont promises, scène 2 de l'acte II avec Charlotte et Pierrot. De plus, Dom Juan aime être le maître du jeu. Et, il n'éprouve aucun respect envers son père Don Carlos. D'ailleurs il lui souhaite de mourir, acte IV, scène 4,5 et refuse de se remettre dans le droit chemin comme le nécessite son rang. En outre, il est un hypocrite, allant jusqu’à faire semblant de se convertir devant son père ainsi que devant les frères d’Elvire, acte V, scène 1 à 3.

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« maître qu'il n'est pas bon de profaner un mort.

Mais Don Juan sûr \ de lui se moque ouvertement du défin et l'invite à dîner chez lui.

Malgré les interventions divines \ (un spectre) lui donnant une chance de se racheter.

Sgararelle quant à lui à la fin de l'acte V, ne pleure q\ u'une chose en pronançant ses mots : « Mes gages, mes gages », il prend consience qu'il ne récupérera \ jamais son argent.

Ainsi, Molière a préferait la pointe de l'humour pour terminer sa pièce.

Et montre \ que jusqu'au péril de sa vie Don Juan fera le choix de rester égal à lui-même.Dans la pièce de Da \ Ponte les avertissements sont plus rares.

En effet, dés le début, acte I jusqu'à la fin de l'acte II , scè\ ne 20, Donna Elvira, Zerline, Masetto et Don Ottavio, tous bernés par Don Giovanni veulent se venger.

Mais nous ne\ savont pas comment ils vont procèdés et lors du bal, nous constatons qu'ils s'unissent pour af\ fronter le traitre.

Par la suite ses vistimes le menace, scène 21 : « Ecoute donc la vengance.

Qui passe en si\ fflant sur toi, son éclair aujourd'hui même, sur ta tête tombera ».

Ensuite nous suposons que le sé\ ducteur sera peut-être mort bientôt puisque Masetto, acte II , scène 4, dit à Don Giovanni vêtue de\ s habits de Leporello : « Je le cherche avec des hommes pour le trucider ».

Puis Don Ottavio promet à Zerl\ ine, Donna Elvira et Masetto de « présenter un recours » devant ses exés si graves, d'« une p\ rompte vengance » et part pour ne revenir voir Donna Anna « qu'en messager de mort ».

Quant à Donne Elvir\ a, elle se met à chanter seule : « Ah, non, l'ire du ciel, ne serait plus tarder.

Ni tarder la justice ! Déj\ à je crois entendre la fatale foudre.

Qui menace sa tête ! Déjà je vois s'ouvrir cet abîme mortel »\ .

Ses paroles semblent annoncer une vision de la terrible fin de Don Giovanni.

En comparent les deux œuvres nous cons\ tatons que dans celle de Da Ponte, Don Giovanni ne reçoit pas directement les menaces, il n'est p\ as prévenu que ses actes l'enmèneront à sa perte.

Cependant dans le cimetière lors de la\ scène 12, Don Giovanni riant avec Leporello de ses sottises entend une voix claire lui annonçant : « Tu finiras de rire avant l'aurore »ce qui signifie que le traite ne fera plus long feu.

Cependant Don Giovanni ne \ se degonfle pas devant la statue du commandeur et n'a pas peur de défier sa mort.La rencontre des sé\ ducteurs avec la statue du Commandeur.En effet, aprés avoir invité ce dernier par défi à\ manger, dans l'acte II, scène 15 la statue vient frapper à la porte de Don Giovanni : « Tu m'as invité à\ dîner : tu sais maintenant quel est ton devoir.

Répond moi : viendras-tu dîner avec moi ? ».

Le traite \ ne veut pas être accusé de lâcheté.

Donc il accepte l'invitation.

En fait, la statue n'est pas venue pour dîner :\ « C'est un autre désir qui me guise ici- bas », la mission de celle-ci n'est pas accomplie, il faut que Don Gi\ ovanni se repente.

En répetant : « Repend toi », le Commandeur lui donne plusieurs fois l'occasion de se\ repentir.

A prés un laps de temps le sol s'ouvre pour engloutir Don Giovanni.

Enfin, l'oeuvre ne s'achè\ ve pas ici, une dernière scène indique que la vie continue aprés la mort de Don Giovanni.

Les victimes de ce\ tte pièce résume les faits en trois lignes : « Oui mal agit, finit ainsi.

Car la mort des prefides est co\ nforme à leur vie ».

Ainsi, Da ponte et Mozart ont réinventé la fin en exposant la victoire des victimes d\ es personnages secondaires contrairement à Molière et met l'accent que toutes personnes non r\ ésonnable court à sa fin prématuré.Où, la réplique finale de Sganarelle aprés la m\ ort de Don Juan explique parfaitement ce qui le lie à son maître : « Ah !mes gages !mes gages ! ».

Qui plus \ es, reprenons le fil de l'histoire, dans l'acte III , scène 5, Don Juan et Sganarelle tombent par hasard sur le tombe\ au du Commandeur.

Là, par pur défi, le séducteur demande à son valet d'inviter à dîner \ la statut.

En réponse, le Commandeur lui fait un signe de la tête « Oui ».

Puis à l'acte IV, scène 8, la s\ tatue arrive au palais de Don Juan.

Jusque-là les deux œuvres sont presque similaire.

Toutefois, ici, la statue s'assoi\ t à table mais Sganarelle refuse de le servir, terrifié par la situation.

Finalement, la statue dit à Don\ Juan : « C'est assez, je vous invite à venir demain chez moi.

En aurez-vous le courage ? ».

Ce qu'accepte le sé\ ducteur, ne croyant pas au surnaturel et ne se mèfiant pas de celle-ci, qui pourtant lui dit clairement : «  On n’a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le ciel ».Notons que dans les deux dernières sc\ ènes, la statue vient chercher Don Juan. En effet, elle apparaît sous la forme d'un spectre.

Et, change trè\ s vite de figure pour devenir « le temps avec sa faux à la main », puis ce spectre dit : « Don juan n'a \ plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résol\ ue ».

Enfin, nous retrouvons, acte V, Scène 5, le séducteur et son valet devant le tombeau du Commandeur pour hon\ orer sa promesse.

Malgré les maintes fois qu'il a eu pour se repentir, celui-ci ne veut pas changer d\ e vie et en donnant sa main à la statue, celle-ci lui dit : « Don Juan, L'endurcissement au péché\ traitre une mort funeste et les grâces du ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre ».

Ainsi, le t\ onnerre tombe et Sganarelle reste seul sur la scène.

Finalement, de cette histoire Don Juan en est resorti p\ erdant puisqu'il s'est s'obtiné à vivre ses passions extrêmes.

Tant la différence d'époque entre les de\ ux œuvres, ont des points communs comme les femmes et l'art de la manipulation, tant elles sont différe\ ntes.

En effet, Molière insiste sur les croyances religieuses de Don Juan.

De plus, dans l'opéra de Da Ponte \ comme dans la pièce de Molière, les personnages orbitent autour d 'un héros unique.

La Grande nouveau\ té est dans celle de Mozart car les personnages sont accompnés par une musique et chantent.

Donc, les pa\ roles du musicologue contemporain de Mozart s'applique aussi au personnage de Don juan de Mol\ ière dans la mesure ou tous deux aiment les femmes et déploient tout un tas de supterfuges pour o\ btenir ce qu'ils veulent.

Ils restent égaux à eux-mêmes, courageux et aimant le défi, hypocrite et\ transgressant les mœurs comme le mariage.

Leurs uniques ambitions est la conquête des femmes et celle-\ ci remplace tous les autres désirs,. »

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