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DM de francais

Publié le 25/01/2015

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Question sur le corpus : 1) Le corpus qui nous est proposé regroupe trois extraits de romans du XX e siècle (« Belle du Seigneur ») et du XXI e siècle (« Magnus » et « Réparer les vivants »). Le premier texte, rédigé par Albert Cohen qui s'intitule « Belle du Seigneur », le second de Sylvie Germain qui s'intitule « Magnus » puis celui de Maylis de Kerangal qui s'intitule « Réparer les vivants ». Nous allons répondre à la problématique suivante : Quelles sont les composantes du topos de la rencontre et du premier baiser que vous pouvez repérer dans les trois textes ? Premièrement, nous remarquons une composante de la description. En effet, les trois textes sont racontés avec un narrateur extérieur, d'ou l'utilisation de l'emploi de la troisième personne du singulier. Nous le retrouvons dans le teste d' Albert Cohen à la première ligne « il lui sourit » ou encore à la ligne 12 « il se leva et alla vers elle », dans le texte de Sylvie Gerain à la ligne 13 « il reste sans voix » ou encore a la ligne 16 «il sent en lui » et dans le texte de Maylis de Kerangal à la ligne 6-7 « elle avait raccourci son pas». Cet emploi donne l'impression que c'est un témoin de la scène qui regarde et qui raconte ce qu'il voit, ce procédé actualise le récit et permet à l'auteur de faire la description de ce qui se passe. Nous avons également,dans ces trois textes, une grande présence du champ lexical du corps humain, notament celui du visage. Il y a une description physique précise d'un personnage, on a donc son portrait. Nous le retrouvons dans le texte d'Albert Cohen à la ligne 1-2« ce sourire sans dents » ou encore à la ligne 34 « ton nez est soudain trop grand », dans le texte de Sylvie Germain à la ligne 4 « son nez retroussé » ou encore à la ligne 6 « ses mains et ses pieds » et dans le texte de Maylis de Kerangal à la ligne 14« sa bouche » ou encore à la ligne 29 « le front ». Deuxièment, nous remarquons une composante de la précipitation. En effet les trois textes utilisent des procédés qui font que l'action du baiser est brève et rapide. Ce procédé accentue et souligne l'action. Nous retrouvons dans le texte d' Albert Cohen l'emploi fréquent du mot « soudain », comme aux lignes 14 et 17. Egalement dans le texte de Sylvie Gerain des expressions comme « la même brusquerie » à la ligne 20 ou encore à la ligne18-19 « son baiser et son étreinte sont aussi brefs que l'avait été l'éclair gigantesque ce jour-là, et leur effet est fulgurant ». Puis dans le texte de Marie de Kerangal l'expression « accélération soudaine » à la ligne 4 ou encore à la ligne 28 « un baiser ultrarapide». Troisièment, nous retrouvons une composante de la narration. En effet, les trois textes sont des textes narratifs, des récits...

« 2) Les auteurs de ces trois textes proposent une écriture originale de ce topos de facon différentes l'un de l'autre. Premièrement, dans le texte d'Albert Cohen, l'auteur s'écarte des scènes de rencontre car les personnages ne se connaissent et de plus ne s'apprécient pas.Le point de vue interne est employé habituellement pour parler des pensés et des sentiments d'un personnage mais ici il sert a parler des sentiments d'une femme effrayé comme par exemple à la ligne 1 « elle eut un tremblement » ou encore à la ligne 19-20 « la peur de recevoir une balle dans la nuque ».

Ceci est accentué par une reprise anaphorique du mot « atroce ». Deuxièment, dans le texte de Sylvie Germain, l'auteur dénonce un baisé volé, brusque et non réfléchis.

Ceci amène le personnage pricipal, comme nous le montre à la ligne 20-21 « Alors, avec la même brusquerie qu’il avait eue pour l’attirer contre lui, il la repousse et s’enfuit en courant du salon, rouge de honte, laissant Peggy interloquée », à s'enfuir par peur laissant son amour Peggy seul et choquée. Troisièment, dans le texte de Maylis de Kerangal, l'auteur nous montre une atmosphère différente des deux précédentes.

Ici, nous remarquons des sentiments forts de la part des deux adolescents, Juliette et Simon.

L'auteur nous partage une scène d'un baiser, raconté de facon poétique, mise en valeur par une phrase destructurée qui nous montre l'amour fou entre ces deux adolescents.

Nous pouvons donc conclure que ces trois textes se démarquent chacun par leur originalité de ce topos, par le contexte différent de l'histoire.

Le texte d'Albert Cohen, nous montre son originalité par un baisé forcé, celui de Sylvie Germain par un baiser volé et enfin celui de Maylis de Kerangal par un baiser d'un amour profond.. »

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