Divertir ou avertir
Publié le 25/11/2012
Extrait du document
«
de ce régime et sait donc que ce n’est pas la meilleure solution. Mais paradoxalement le lecteur peut avoir peur de
ces avertissements, et devrait plut
ôt être amus é.
Une vie mieux
II] R
ôle divertissant
a)
évasion ; échappatoire de penser ;
Le liseur n’a pas forcément besoin d’être toujours avertit des différents problèmes qu’il peut
rencontrer.
Michel de Montaigne, dans son œuvre Essais, écrit en 1588, (livre III, chapitre XII)
annonce qu’il vaut mieux s’amuser durant sa vie « si nous avons su vivre constamment et
tranquillement » que de se préparer à la mort « c’est injustice de nous apprendre la mort ».
Donc vaut mieux profiter de la vie et se divertir.
Jean de La Fontaine reprend cette idée dans sa fable
Le Cochon la Chèvre et le Mouton (Livre VIII - Fable 12) où la morale nous annonce que
« La plainte ni la peur ne changent le destin
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.
» Ainsi même si nous connaissons notre destin, nous
ne pouvons rien y changer et cela peut être beaucoup plus torturant lorsqu’on nous le rappelle.
Donc
l’auteur devrait plutôt divertir son lecteur, surtout qu’il peut se reconnaître à travers les différents
personnages.
b) comprend mieux la morale ; personnage
L’histoire, même en divertissant, peut emmener le lecteur à réfléchir sur soi-même.
C’est le
cas dès le plus jeune âge quand on raconte des histoires avec des «méchants » et des « gentils » aux
enfants.
Ces contes non seulement amusent les enfants, mais changent certains comportements.
Comme par exemple Les Aventures de Pinocchio ou le mensonge ne cause que des ennuis au
personnage.
De même lorsqu’on lit ou bien-sûr voit une comédie, l’Homme est amené à rire à
plusieurs reprises.
Comme par exemple l’Avare de Molière (représentée pour la première fois en
1668), ou nous sommes entraînés à se moquer de l’avarice du personnage principal « Harpagon ».
Comme les sujets traités sont des réalités de la vie quotidienne certaines personnes peuvent se
reconnaitre dans différents personnages et se poser des questions sur leur défauts notamment la
cupidité.
De plus, nous somme généralement plus attirés par une histoire que par seulement une
morale.
c) envie de lire
L’apport d’une histoire incite le lecteur à lire.
En effet, si on écrit seulement la morale qui a
pour but d’avertir le lecteur, l’écrit peut s’avérer ennuyant.
Donc le divertissement est nécessaire pour
intéresser le lecteur.
C’est ce que nous explique Jean de La Fontaine dans Le pouvoir des Fables
(1678) ou « l’orateur » réussit à attirer l’intention sur lui seulement lorsqu’il raconte une histoire.
La morale de la fable « Le monde est vieux, […]
Il le faut amuser encor comme un enfant », nous explique bien que l’Homme
veut toujours s’amuser quelques soit l’âge.
Même dans les textes de la Bible, les paraboles qui étaient des récits imagés permettaient de
transmettre et faire comprendre le « message » spirituel au peuple.
Ainsi le lecteur peut-être mieux
préparé aux grands problèmes de la vie en étant divertit par des histoires..
»
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