Devoir de Philosophie

► Dites comment chaque document s’inspire du poème d’Homère. Votre réponse s’efforcera d’être synthétique.

Publié le 09/09/2018

Extrait du document

Documents_

 

A - Homère, L ’Odyssée, chant XII.

 

B - Aloysius Bertrand, « Ondine », Gaspard de la nuit, 1842.

 

C - Jean Giraudoux, Ondine, acte I, scène 8 (extrait), 1937.

 

D Robert Desnos, « Ma sirène », Les Nuits blanches, 1932.

 

Annexe - Document iconographique : Marc Chagall, Sirène au poète, 1967.

■ Comprendre la question

 

• Vous devez retrouver les éléments qui sont empruntés à Homère et voir comment chaque auteur a modifié ce « modèle ». Il s’agit donc en somme de comparer chaque texte à celui d’Homère. Mais vous ne pouvez pas y consacrer trop de temps.

 

• Repérez les récurrences ; déterminez les modifications Pour réussir les questions : voir guide méthodologique.

 

Trouver les points communs entre des documents: voir guide méthodologique

 

Les réécritures : voir lexique des notions.

 

■ Chercher des idées

 

• Déterminez les motifs essentiels dans le texte d’Homère : à quoi sont associées les sirènes ? Quelles sont les caractéristiques essentielles que Circé leur prête ?

« ne fêtent son retour : car, de leurs fraîches voix, les Sirènes le char­ ment, et le pré, leur séjour, est bordé d'un rivage tout blanchi 15 d'ossements et de débris humains, dont les chairs se corrompent ...

Passe sans t'arrêter ! Mais pétris de la cire à la douceur de miel et, de tes compagno ns, bouche les deux oreilles : que pas un d'eux n'entende ; toi seul, dans le croiseur , écoute, si tu veux ! mais , pieds et mains liés, debout sur l'emplanture3, fais-toi fixer au mât pour 20 goûter le plaisir d'entendre la chanson, et, si tu les priais, si tu leur commandais de desserrer les nœuds, que tes gens aussitôt donnent un tour de plus ! Qu and tes rameurs auront dépassé les Sirènes, -je ne t'assigné pas d'ici tout le parcours ; à toi de décider [ .

..

] » Homère, Odyssée, chant XII, tradu ction de Victçr Bérard, parue en 1924.

1.

Qui jette l'ancre.

2.

Le bateau.

3.

Encaissement destiné à supporter le pied d'un mât.

4.

Je ne te fixe pas.

ONDINE ......

je croyais entendre Un e vagu e harmonie enchanter mon somm eil, Et près de moi s'ép and re un murmure pareil Aux chants entreco upés d'une voix triste et tendre.

Ch.

Brugn ot1, Les Deux Génies.

«-Écoute ! -É coute ! -C 'est moi, c'est Ondine qui frôle de ces gouttes d'eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire2, la dame châ­ telaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau 5 lac endormi.

Chaque flot est un ondin3 qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l'air.

10 Écoute ! -É coute ! -M on père bat l'eau coassante d'une branche d'aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d'écume les fraî ches îles d'herbes, de nénuphars et de gla ieuls, ou se moquent du saule caduc4 et barbu qui pêche à la ligne ! ». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles