Dissertation sur la poésie: Est-ce que la poésie ne s'intéresse qu'aux objets ordinaires ou différemment extraordinaires, ou doit-elle s'intéresser essentiellement aux objets matériels ? Quels rapports la poésie entretient-elle avec le réel ?
Publié le 06/10/2018
Extrait du document
A présent nous pouvons étudier la mise en scène de l'extraordinaire en commençant par la poésie épique où des faits et des héros sont magnifiés. Ce genre de poésie surtout utilisé dans l'Antiquité accorde à un fait ou à un héros une grandeur et une force extraordinaire. Comme les actions représentées sont extraordinaires, l'hyperbole est fréquemment employée ainsi que les comparaisons grandioses. La poésie épique de l'antiquité est souvent présentée sous forme d'épopée comme l'Odyssée et l'Iliade d'Homère qui - nous pouvons le souligner- étaient transmis de conteurs en conteurs qui eux-mêmes les racontaient en chants. Dans l'Odyssée par exemple nous avons Ulysse, le personnage principal qui fit un long voyage et sorti vainqueur de chacune de ces aventures, il est la parfaite image du héro de l'Antiquité. Cette forme de poésie est restée dans la culture car chacune contient une morale que l'on enseigner à travers les siècles et les civilisations. Elles font parti de la famille des apologues qui ont pour devise « Enseigner en divertissant », leur seul différence est que les poésies peuvent se présenter sous forme de vers.
Nous avons les poètes de la résistance qui eux aussi mettent en scène l'extraordinaire,
c'est-à-dire tout ce qui est contraire au quotidien. Les poètes racontent dans leur écrits ce qu'ils voient, ce qu'ils vivent au quotidien et qui est pourtant quelque chose d'anormal ; leurs poèmes ne décrivent pas la vie de tous les jours comme l'ont fait d'autres auteurs tel que Ponge. Ils veulent nous faire partager ce qu'ils ont vécu, comme un hommage aux morts pour la France, aux déportés et surtout aux résistants. La poète Marianne Cohn nous invite à nous plonger dans la peau d'une résistante martyrisée à travers son poème « Je trahirai demain » où elle nous expose les violences morales « renier, trahir, abjurer » mais aussi physique dont elle a été victime. On remarque que la poésie de la résistance s'installe dans le registre tragique. Les résistants enfermés ont vécu la présence d'une puissance destructrice,
«
à l’Homme lui-même ; chaque saison et chaque moments de la
journée correspondent à une humeur ou à état d’esprit de
l’être humain.
Par exemple « Le coucher du soleil romantique »
de C.
Beaudelaire ou la saison de l’automne qui revient
souvient chez les poètes romantiques.
L’automne fais référence
à la nostalgie du poète qui se répercute chez le lecteur.
Pour
tous la nature est un lieu de repos, de recueillement et de
sérénité ; c’est dans cet esprit que l’on oublie la vie
mondaine et la société.
C’est là que tout poète trouve son
inspiration (si ce n’est pas dans l’amour qu’il porte
à ses proches.), il nous donne l’impression d’être
complémentaire l’un de l’autre comme si un fil invisible les
rattachaient.
A présent nous pouvons étudier la mise en scène de
l’extraordinaire en commençant par la poésie épique où des
faits et des héros sont magnifiés.
Ce genre de poésie surtout
utilisé dans l’Antiquité accorde à un fait ou à un héros une
grandeur et une force extraordinaire.
Comme les actions
représentées sont extraordinaires, l’hyperbole est fréquemment
employée ainsi que les comparaisons grandioses.
La poésie
épique de l’antiquité est souvent présentée sous forme
d’épopée comme l’Odyssée et l’Iliade d’Homère qui - nous
pouvons le souligner- étaient transmis de conteurs en conteurs
qui eux-mêmes les racontaient en chants.
Dans l’Odyssée par
exemple nous avons Ulysse, le personnage principal qui fit un
long voyage et sorti vainqueur de chacune de ces aventures, il
est la parfaite image du héro de l’Antiquité.
Cette forme de
poésie est restée dans la culture car chacune contient une
morale que l’on enseigner à travers les siècles et les
civilisations.
Elles font parti de la famille des apologues
qui ont pour devise « Enseigner en divertissant », leur seul
différence est que les poésies peuvent se présenter sous forme
de vers.
Nous avons les poètes de la résistance qui eux aussi mettent
en scène l’extraordinaire,
c’est-à-dire tout ce qui est contraire au quotidien.
Les
poètes racontent dans leur écrits ce qu’ils voient, ce qu’ils
vivent au quotidien et qui est pourtant quelque chose
d’anormal ; leurs poèmes ne décrivent pas la vie de tous les
jours comme l’ont fait d’autres auteurs tel que Ponge.
Ils
veulent nous faire partager ce qu’ils ont vécu, comme un
hommage aux morts pour la France, aux déportés et surtout aux
résistants.
La poète Marianne Cohn nous invite à nous plonger
dans la peau d’une résistante martyrisée à travers son poème «
Je trahirai demain » où elle nous expose les violences morales
« renier, trahir, abjurer » mais aussi physique dont elle a
été victime.
On remarque que la poésie de la résistance
s’installe dans le registre tragique.
Les résistants enfermés
ont vécu la présence d’une puissance destructrice, la présence
de la mort, et une solitude insupportable ; c’est ces critères
qui donnent l’aspect hors norme et extraordinaire de ces
évènements.
La poésie qui est un vaste domaine s’est consacré aussi bien à
l’extraordinaire qu’à l’ordinaire –ce qui est un peu plus
étonnant- et on a aussi vu que la poésie permet au poète comme
au lecteur de prendre le parti des choses selon leurs
idéologies.
On aura remarqué que chaque « style » ou « sorte »
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ► « Etant donné une chose - la plus ordinaire soit-elle - il me semble qu elle présente toujours quelques qualités vraiment particulières » («L’œillet », document D). Révéler les qualités particulières des objets ordinaires vous semble-t-il être la fonction essentielle de la poésie ? Vous appuierez votre développement sur les textes du corpus, vos lectures personnelles et les œuvres étudiées en classe.
- Dans son roman historique Les Mémoires d'Hadrien, l'écrivain contemporain Marguerite Yourcenar fait dire à son héros, l'empereur romain Hadrien (second siècle après Jésus-Christ) : « Les poètes nous transportent dans un monde plus vaste ou plus beau, plus ardent ou plus doux que celui qui nous est donné, différent par là-même et en pratique presque inhabitable. » En prenant appui sur des œuvres que vous connaissez bien, vous direz si vous approuvez ces réflexions de l'empereur Hadri
- Commentez ce texte de Gaétan Picon (Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1960) : «Un abîme sépare le Surréalisme de la poésie d'un Cocteau, d'un Cendrars, de la prose d'un Giraudoux. Pour ceux-ci, la T. S. F., l'auto, les trains de luxe apparaissent comme les symboles de la joie de vivre, ceux d'un certain pouvoir de l'homme moderne. Ce sont des objets pittoresques, nouveaux, séduisants. Pour le Breton de Nadja, pour rAragon du Paysan de Paris, le passage des Panor
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,
- dissertation: l'art nous éloigne t-il du réel?