Dissertation : « Qui dit art, dit mensonge» - Honoré de Balzac

« commentaire ou une synthèse.

Le titre ne suffit guère à apporter des précisions à l'oeuvre, elle n'est là qu'à titre indicatif pour énoncer un thème et en quelque sorte mener à stimuler la réflexion d'autrui lorsqu'il se retrouve face à l'oeuvre.

Sans ce support, il est impossible de reproduire quelque chose de réel à 100%.

L'oeuvre est donc en manque d'informations même si le spectateur peut se faire sa propre étude sur le sujet.

Ce n'est en soit pas son rôle, puisqu'il se fait sa propre réflexion et peut donc fausser l'essentiel idée de l'artiste.

L'oeuvre doit être expliquée au moyen d'une thèse à démontrer comme selon les dires de grands philosophes comme Socrate et Platon ; « Le peintre et le poète sont des illusionnistes, ils ne livrent que des apparences aux spectateurs, mais ils n'en déduisent qu'une certaine fascination.

Ils s'emparent des corps, de la sensibilité et détournent de la beauté qui est purement intelligible.». Enfin, l'homme étant doté d'une grande part de subjectivité pour se différencier à autrui, il peut fausser une réalité ou un dire qu'il a entendu, ce qui l'influencera somme toute.

L'artiste cherchera la perfection dans son oeuvre, or la perfection n'existe point car c'est un terme empli de subjectivité donc irréel.

Cette réalité est donc représentée de différentes manières pour chaque homme.

Le cercle vicieux qui submerge les artistes, c'est l'appel à l'originalité et à l'envie de se faire remarquer par ses oeuvres.

De cette manière, l'authenticité de l'oeuvre est plus qu'erroné et le terme mensonge du réel est prouvé. Pour conclure, plusieurs paramètres limitent la représentation parfaite de la réalité à travers l'oeuvre. Bien que la volonté de l'artiste de s'appuyer que sur du réel comme le courant du Réalisme, l'oeuvre est restreinte à appartenir à l'imaginaire d'une personne ou d'un groupe bien précis.

En somme, l'artiste lui-même fait preuve de son avis à travers sa plume, ses coups de pinceau ou sa manière de jouer en éprouvant des sentiments, des jugements et autres.

L'oeuvre ne sera donc jamais une chose réelle à part entière mais seulement partiellement. 2. »