Dissertation: pensez-vous que l'on puisse traiter de sujets graves ou sérieux sur le mode plaisant ou humoristique?
Publié le 18/01/2013
Extrait du document
«
Ces dérapages humoristiques ont véritablement révolté des populations entières.
Certes le rire n’est pas indigne.
Selon Rabelais, « le rire est le propre de l’homme ».
Mais il
ne faut pas oublier qu’il faut toujours rester prudent lorsque l’on désire exprimer ses idées de
manière humoristique.
Toutefois, parler de choses sérieuses sur un ton sérieux peut, dans
certains cas comporter des risques.
En effet, parce que cela peut devenir pesant, lourd.
D’abord parce qu’écouter un
personnage politique débattre (parfois durant des heures) sur des sujets tels que le contexte
économique, la récession, le chômage, finit par lasser le public.
Certes c’est tragique et l’on se
doit d’en parler pour tenir un public informé et au courant de la situation du monde (c’est le
but des journaux télévisés), seulement les gens vivent un quotidien relativement difficile
(crise économique, chômage etc.).
Il ne faut pas qu’en plus, ces mêmes personnages
politiques discutent en permanence de sujets sérieux avec trop de sérieux.
Ils se lassent et
finissent par trouver le temps long.
Ensuite parce que trop de sérieux lors d’une discussion
peut finir par ne plus donner une bonne atmosphère à l’instant.
Il ne s’agit pas que des
politiques mais aussi des personnes qui font un travail où ils sont confrontés au sérieux toute
la journée.
Si lors d’une soirée ils viennent discuter de choses sérieuses alors la personne
risque de s’en aller et ira discuter avec quelqu’un d’autre.
Le terme soirée a tout son sens :
cela peut être synonyme de fête, ce qui ne serait pas le cas si on parlait de choses sérieuses
toute la soirée.
Cela en devient fastidieux pour tout public et ne détend pas l’atmosphère qui
en devient de plus en plus pesante.
Le public s’en détache alors parce que le côté sérieux
donne une certaine profondeur, accentue et fait ressortir un aspect plus pesant du sujet.
Cela
assombrit le tableau, crispe les personnes et enlève tout espoir ou perspective d’avenir.
Mais c’est aussi parce que cela peut vite amener à choquer les gens.
Il est vrai que les
informations sont là pour relater des faits réels et sérieux (sur la crise, le chômage mais aussi
la politique ou encore la société).
Cependant, lorsque l’on parle de la guerre (comme en Irak
ou en Lybie), sujet très sérieux et qui concerne énormément de citoyens (tant les épouses des
soldats au front que leurs enfants) et qu’en plus on emploie ce ton sérieux (le ton de tous les
présentateurs télé) alors cette partie de la population concernée peut être choquée par la
violence du propos.
Cela affecte énormément les familles de savoir mais surtout de voir tout
ce qu’il se passe sur le front.
De plus, savoir exactement le nombre de morts qu’il y a angoisse
énormément.
Il y a également le sujet du port d’armes aux Etats-Unis : comment peut-on
autoriser à porter une arme alors que les massacres, les tueries se font plus nombreuses ?
Diront certains que cela choque.
Certains souhaiteraient que le port d’arme soit réglementé,
suite à des tueries, telle que celle de Newton.
Seulement la seule réponse fournie est que c’est
un fait exceptionnel, et que cela ne serait jamais arrivé si les professeurs étaient armés.
Voilà
ce qui choque la population : voir ce côté trop sérieux sur des sujets graves.
Des sujets qui
choquent par la violence de leur sérieux.
C’est finalement l’aspect dramatique qui en ressort.
Enfin, si on parle de choses sérieuses sur un ton sérieux, le risque pourrait être
d’effrayer la population.
Et cela sur n’importe quel sujet : il n’y a qu’à voir celui qui,
dernièrement, faisait l’actualité : la prétendue « fin du monde ».
Lors de cette annonce,
beaucoup de gens ont été faire des provisions de nourritures astronomiques afin de pouvoir
survivre lors de cette fin du monde.
D’autres auront été construire des bunkers, de manière à
pouvoir s’y réfugier et survivre (encore avec des tas de provisions).
C’est devenu un
affolement presque général tant des populations entières se sont senties concernées par cet
événement.
De même, lorsque les informations parlent de pénuries d’essence ou autre, le
premier réflexe de la population est de se jeter sur les dernières réserves : ils sont effrayés à
l’idée d’en manquer.
Puis, lorsqu’ils annoncent des faits de société tels qu’une fusillade dans
une école, dans une épicerie, cela effraie également les citoyens du pays.
C’est à ce moment
même qu’ils se demandent s’ils doivent laisser leurs enfants à l’école, s’ils doivent continuer à
2.
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