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Dissertation les personnages fictifs

Publié le 20/10/2015

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DISSERTATION FRANCAIS Un roman doit il chercher à faire oublier au lecteur que ses personnages sont fictifs ? I-Le lecteur attend que le roman lui fasse oublier que ses personnages sont fictifs a) Vivre par procuration : entrer dans le monde du lecteur (identifaction) b) II- Le roman doit divertir/distraire le lecteur II- le roman revendique la fiction pour le plaisir des lecteurs III- imaginaire et réel I-Certes donner l'illusion du réel à travers les personnages est primordial a) indentification (vivre par procuration) b) un cadre réel (personnage contextualisé) b) pacte de confiance/fiction ? transition (pacte de fiction= le lecteur doit jouer a y croire » II- Mais rappeler au lecteur que le personnage n'est qu'une invention de l'auteur peut également s'averer pertinent a) le roman est par définition un mensonge b) Les personnages fictifs sont bien différents des personnages réels c) Le lecteur éprouve un interet pour l'imaginaire La diversité du genre romanesque Dans Le rouge et le noir, Stendhal expose sa définition du roman : « un roman, c'est un miroir que l'on promène ». Par la métaphore du miroir, il souligne l'évidence de la présence de réalisme dans le roman. Néanmoins, il Cela nous à nous demander si le roman doit necessairement faire oublier au lecteur la fictivité de ses personnages. Certes, donner l'illusion du réel à travers les personnages est primordial. Mais,...

« Le XIXème siècle est considéré comme l'age d'or du roman, ainsi, à cette époque le genre connaît un grand succès avec différents romanciers en particulier Stendhal qui, dans Le rouge et le noir expose sa définition du roman : « un roman, c'est un miroir que l'on promène le long du chemin ».

Par la métaphore du miroir, il souligne l'évidence de la présence de réalisme dans le roman.

Néanmoins, cela est contradictoire avec certains procédés qu'il utilise dans ses œuvres afin de briser l'illusion du réel, notamment en ponctuant ses romans d’intrusions d'auteur.

Cela nous ammène donc à nous demander si le roman doit necessairement faire oublier au lecteur la fictivité de ses personnages.

Certes, donner l'illusion du réel à travers les personnages est primordial.

Mais, rappeler au lecteur que ceux-ci ne sont qu'une création littéraire de l'auteur peut également être pertinent. Tout d'abord, l'illusion réferentielle favorise l'identification du lecteur au personnage accroissant ainsi son divertissement.

Celui-ci vit par procuration au travers de l'histoire des personnages, il s'échappe avec eux, voyage dans le temps et assiste à des intrigues palpitantes.

Michel Picard, dans son essai sur la littérature La Lecture comme jeu parle de « modélisation par une expérience de la réalité fictive »    .

Le lecteur expérimente donc des situations qu'il ne peut pas vivre dans la réalite et en aquiert parfois les bénéfices sans encourir les dangers réels.

De plus les personnages peuvent susciter chez le lecteur des émotions comme avec la mort de Gavroche dans Les misérables de Victor Hugo.

Un lecteur qui est touché par le destin des personnages est donc un lecteur qui croit en leur existen ce.

De plus, les choix narratifs influent également sur l'illusion de réel, l'emploi du « je » par Marivaux dans La vie de Marianne renforce le fait que le lecteur peut s'identifier au personnage, le substituer.

D'autre part, la construction du personnage notamment au travers de son portait, de son histoire et du contexte dans lequel il se trouve insiste sur le caractère réel de celui ci.

L'écrivain cherche à faire du roman le reflet le plus exact possible du monde tel qu'il est.

Ainsi, le romancier multiplie les effets de réel tout comme Claudel le fait dans Les Ames grises au travers de la description minutieuse, sur le plan physique, du personnage Destinat.

En effet, le personnage est entièrement décrit ce qui le rend réaliste, nous pouvons ainsi l'imaginer et l'assimiler à un être de chair.

Dans le même esprit, en inscrivant ses personnages dans un contexte historique, La Fayette parvient à imiter le réel pour nous donner l'illusion du vrai.

Effectivement dans La princesse de Cleves, elle place ses personnages dans le cadre réel de la cour d'Henri II.

C'est cette contextualisation des personnages accroit leur crédibilité et ainsi leur réalisme.

De plus, il existe un pacte de fiction et de confiance entre le narrateur et le lecteur.

Le narrateur ne demande pas au lecteur de croire à son roman mais de faire semblant d'y croire.

Ainsi, le temps de la lecture, le lecteur se persuade que ce qu'il lit est réel ou du moins pétend y croire.

Cependant ce pacte nous montre bien que le lecteur sait que les personnages du roman sont fictifs.. »

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