dissertation le malade imaginaire: Le monde entier est un théâtre

« DISSERTATION « Le monde entier est un théâtre.

Et tous, hommes et femmes n’en sont que les acteurs ».

cette citation de Shakspeare reflète Le Malade Imaginaire.

Écrite par Molière aussi connue sous le nom de Jean-Baptiste Poquelin, et jouée pour la dernière fois en 1673.

Cette pièce, présentée tels une comédie-ballet sera sa dernière représentation avant sa mort.

Le but premier de Molière à travers cette pièce est tout d’abord de plaire au roi et de divertir son public.

C’est donc ainsi que nous savons que cette œuvre s’inscrit dans le mouvement littéraire du classicisme.

Il est aussi important de préciser que la pièce est composée de trois actes séparées par des intermèdes, Molière s’est principalement inspiré de la Comedia dell’arte.

Dans cette analyse, nous nous attarderons sur la ruse du dramaturge qui rend sa pièce a la fois divertissante mais aussi dynamique. Cela nous mènera à nous demander, comment le malade imaginaire se montre-t-il exceptionnel pour pouvoir offrir a son spectateur un plaisir inouï ? Suite a cette réflexion nous verrons que dans un premier temps que Molière cherche a plaire tout en divertissant, puis par la suite qu’il veut divertir car il veut corriger, et dans une troisième partie, que le dramaturge veut divertir par une pièce vivante. Dans scène théâtrale, Molière cherche a plaire tout en divertissant, il va pouvoir manifester cela grâce a la mise en scène de plusieurs types de comique et d’un spectacle total.

En effet, dans cette représentation, Molière mêle différent type de comique.

Par exemple, le comique de mot (II,5), Argan et Diafoirus parle en même temps, s’interrompent pour laisser l’autre parler mais finalement recommencent à parler en même temps, ce qui crée une cacophonie.

Nous pouvons aussi parler du comique de situation, qui lui dépend de la situation dans laquelle se trouve un personnage, nous pouvons reconnaître se comique lorsque des personnages changent d’habit ou d’identité, comme Cléante qui se fait passer pour le maître de musique dans l’acte II, scène5 ou encore lorsque Toinette se déguise en médecin, acte III, scène 8, mais que dans chacune de ses situations, argan tombe dans le panneau malgré son caractère suspicieux.

On y retrouve également un comique de geste, ce comique naît de ce que fait un personnage.

Prenons comme exemple la fois ou Toinette recourant au mime et ne faisant qu’ouvrir la bouche sans parler parce qu’ Argan lui a demandé de parler bas afin de ne pas lui « ébranler le cerveau » (acte II, scène 2).

pour finir nous pouvons retrouver un comique relatif a la scatologie.

Avant d’analyser ce comique il est nécessaire de rappeler qu’argan est prétendument malade et que les remède de l’époque se limite essentiellement à purger l’organisme de ses humeurs malsaines en recourant à des lavement.

Ainsi, nous pouvons prendre comme exemple les noms des médecins qui ont des connotations scatologique.

Mr Purgon fait penser a la purge, aux remèdes laxatifs.

Le nom Diafoirus est également a connotation scatologique, ce nom est construit sur le mot « foire », synonyme de diarrhée. De plus, le dramaturge nous donne a voir un spectacle total.

Il parvient a combiner les trois élément fondamentaux de la comédie-ballet, la chanson, la danse et le théâtre.

Voyons maintenant quelques exemples.

Effectivement, pour nous créer un spectacle total, Molière élabore des univers bien différents.

Les intermèdes et les prologues vient nous conforter dans cette idée.

Le premier intermèdes est tirée de l’univers de la Comedia dell’arte avec Polichinelle, un valet traditionnel, d’origine paysanne et rusée.

Polichinelle veut faire la cour a sa belle indifférente, mais il est interrompu par une vielle femme qui se moque de lui en l’accusant de ne pas être sincère.

Chaque fois que polichinelle veut se remettre a chanter, des violons viennent couvrir sa voix.

Polichinelle les défie, les archers veulent l’emmener en prison, il refuse et reçoit des coups.

Finalement il emploie la pitié et soudoie les archers pour regagner sa liberté.

Il faut imaginer une chorégraphie bouffonne, ou tout est rythmé, les coups de violons, les coups de bâton… au même titre, le deuxième intermède possède lui aussi un univers bien a lui.

Il nous présente un univers exotique et oriental avec la présence sur scène de danseurs et chanteurs égyptiens déguisés en maures.

Ils célèbrent l’amour, la jeunesse et le printemps et font intervenir des singe a la fin de la chanson.

Une univers carnavalesque vient définir le troisième intermède, avec la réception du « bachelier »dans une faculté de médecine.

Les prologues qui viennent eux participer pour un changement de décors, sont également inclus dans la manifestation d’un spectacle total.

Le premier prologue nous présente un lieu champêtre, et le deuxième nous donne a voir le décors d’une foret.

C’est ainsi que Molière permet aux spectateurs et au roi d’assister a un spectacle riche en divertissement sans perde de vue l’objectif de plaire. Suite a cette première partie de l’analyse, qi nous a prouver que le célèbre dramaturge maîtrise l’art de la comédie-ballet et remplie le critère du divertissement.

Nous allons maintenant nous pencher sur la manière dont Molière corrige les hommes. Il est vrai que Molière a pour but de divertir, mais l’auteur repousse ses limites et se donne l’objectif de corriger, Placere Dolcere.

Pour corriger, plusieurs vérité seront alors révéler à travers la comédie que joue les personnages.

Cependant, verrons que la comédie n’est pas seulement source révélatrice de vérité, elle sera également source d’existence. Prenons l’exemple d’Argan, qui est un contrefaisant du mort, ce qui est un stratagème pour dénoncer l’hypocrisie de de Beline et révéler les sentiments authentique de Angélique (III,11,12,13,). Toinette ordonnant a argan : « mettez-vous tout étendue dans cette chaise, et contrefaite le mort. Vous verrez la douleur où elle sera, quand je lui dirai la nouvelle.

».

Ici Toinette prêche le faux pour connaître le vrai.

Elle feint de vouloir convaincre Beralde de l’amour sincère de Beline pour son mari, mais c’est en fait Argan qu’elle veut convaincre de sa duplicité et de sa vénalité.

Quelques mots de Beline suffiront : « Le ciel en soit loué ! Me voilà délivrée d’un grand fardeau » en revanche, la peine d’Angélique est sincère : « Ô ciel ! Qu’elle infortune ! Qu’elle atteinte cruelle ! Hélas, faut-il que je perd mon père, la seule chose qui me restait au monde ? Et qu’encore, pour un surcroît de désespoir, je le perd dans un moment où il était irrité contre moi ? ».

d’un cote, le soulagement de l’épouse qui va pouvoir s’emparer de l’argent et des papiers qui la dédommageront d’avoir supporté un importun mari, de l’autre la peine d’une fille qui ne peut se consoler d’être orpheline.

C’est celle qui s’opposait a Argan qui en fait l’aimait sincèrement, et celle qui l’entourait de prévenances qui en fait n’attendait que d’être débarrassée de lui.

Les apparences sont trompeuses, et la mise en scène de Toinette permet de démêler le vrai du faux. L’illusion théâtrale met également en scène des personnages qui se donne en spectacle pour exister, comme Beline qui s’associe au spectacle de l’amour conjugal.

Beline est pleine d’attention pour son mari,.... »