dissertation le Malade imaginaire

« Lemor 1.02 François Dissertation sur œuvre Le Malade imaginaire Molière est le dramaturge le plus célèbre de la littérature française.

Il est même vu comme le père de la Comédie Française de part ses incroyables pièces de spectacles tel que Le Malade imaginaire, où encore une fois il corrige les mœurs par le rire (Castigas ridendo mores).

De plus il jouit de son audace, plutôt révolutionnaire pour le XVII siècle. Le Malade Imaginaire est une comédie-ballet montrant les défauts de la société passé grâce à un jeu de scène particulièrement satirique comme celui de la médecine. La comédie Le Malade imaginaire de Molière est-elle un spectacle de pure fantaisie ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi cette comédie est divertissante, et dans un deuxième temps, nous verrons en quoi cette comédie corrige les mœurs. Pour commencer, la comédie peut être un divertissement.

En effet nous pouvons le voir grâce à un comique de situation qui illustre comment l’homme peut être simple d’esprit et de réflexion de par ses gestes et par sa manière à se faire duper des personnages divers et variés qui l’entoure.

En cela, Molière arrive à le mettre en évidence pour son public dans la scène du Malade imaginaire « Acte III scène 8 » : Toinette la servante se fait passer pour médecin auprès de son maître Argan, de manière à le faire réagir sur le fait que toutes les ordonnances des médecins sont inutiles. De plus, Molière met au premier plan de cette pièce, en tant que personnage principal, un homme qui a ce que toute homme a, c’est-à-dire l’effroi de la mort, qu’il laisse paraitre à travers l’hypocondrie de celui-ci.

Cela nous montre que l’homme, par peur de la mort, est prêt à tout pour l’empêcher, voire même de se porter au ridicule comme Argan a su le faire. Enfin, l’homme préfère rire que pleurer, même lorsqu’il se rapproche de ce qu’il craint : la maladie ou la mort ; et ça, Molière ne se gêne pas pour le faire.

Il s’amuse des noms des médecins en faisant des jeux de mots avec leurs prénoms tels que « Purgon, Diafoirus, Fleurant », cela montre le manque de crédibilité des médecins du XVII siècle.. »