dissertation de français Sujet n°1: Dans quelle mesure le roman est-il un miroir du monde ?
Publié le 26/11/2022
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Dissertation de français
Sujet n°1:
Dans quelle mesure le roman est-il un miroir du monde ?
Les livres ont toujours occupé une place de choix dans la culture de l’être
humain.
Les premiers types de livres qui viennent à l’esprit sont, sans
conteste, les livres saints et les livres de lois.
Mais les romans occupent
une place de plus en plus prépondérante dans la société d’aujourd’hui.
Face à l’importance croissante de ces ouvrages dans la culture actuelle,
les sentiments des auteurs véhiculés aux lecteurs semblent de plus en
plus forts et inspirés.
La vision du monde des écrivains est donc
omniprésente dans leurs écritures.
C’est pourquoi certaines personnes
affirment que le roman est un miroir du monde.
Celui-ci étant par
définition une histoire plus ou moins réelle, on peut se demander si les
ouvrages romancés peuvent être des vecteurs rationnels de l’évolution du
monde ou, au contraire, fausser l’opinion que l’on se fait de la vie.
Ce
texte éclaircira donc les différents aspects de l’objectivité par lesquels les
romans décrivent le monde dans des domaines tels que la psychologie, la
philosophie et les thèmes plus conventionnels de la littérature.
Tout d’abord, la lecture d’un roman a le don d’apporter au lecteur une
vision différente de celle qu’il a l’habitude de percevoir.
En effet, l’écriture
romanesque décrit des événements autres que ceux vécus chaque jour
par le commun des mortels.
Il en résulte une évasion du lecteur dans un
environnement qui ne lui est pas familier, et une prise de conscience des
réalités
qu’il
pourrait
expérimenter.
Le
roman
« Stupeur
et
tremblements » de la romancière Amélie Nothomb illustre bien ces
propos.
Elle conte, en l’occurrence, sa propre expérience au sein d’une
entreprise japonaise et sa réaction quant au « mobbing » et à la
discrimination dont elle est victime.
On comprend aisément, à travers cet
exemple, ce qu’a dû vivre l’auteure et nombre de Japonaises avant elle
(mais Amélie est occidentale, ce qui renforce le clivage social par rapport
aux Japonais).
On voit donc le monde, ou une culture, d’un point de vue
différent, ce dernier étant celui de l’auteur.
De plus, une des fonctions du roman est de permettre au lecteur un début
d’introspection personnelle.
De ce fait, les personnes, en connaissant
mieux leurs sentiments, peuvent interagir différemment avec leurs
semblables et expérimenter de nouvelles relations.
Ces interactions et ces
connaissances sont particulièrement utiles dans le domaine professionnel
et lorsque l’on part à la découverte d’autres cultures.
Les ouvrages d’Irvin
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Yalom, psychothérapeute et auteur américain, mettent en perspective
l’ouverture à autrui, au monde et le paradoxe de la consultation
psychologique.
Il retranscrit, dans plusieurs romans dont « Mensonges sur
le divan », le changement de place du médecin et du patient et, de ce fait,
la modification de l’état d’esprit et l’apprentissage sentimental des
protagonistes.
Ces écrits sont, en somme, une belle démonstration de
développement personnel à laquelle le lecteur aura tout intérêt d’adhérer.
En outre, très peu de romans éveillent la curiosité des lecteurs pour la
philosophie, et c’est bien dommage.
La lecture d’un livre basé sur l’histoire
d’un philosophe permet de se familiariser avec un courant de pensée
encore trop méconnu du grand public, mais révélateur du monde qui nous
entoure.
En résumé, la philosophie romancée permet de comprendre le
monde de manière métaphysique, d’en apprendre plus sur la vie....
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