Dissertation absurde etranger Camus
Publié le 02/03/2022
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LE SENTIMENT DE L’ABSURDE DANS L’ETRANGER D’A.CAMUS
-I-L’ENIGME MEURSAULT
1) Un héros en négatif
2) Une expérience sans distance
3) L’énigme d’un roman autodiégétique à focalisation externe
-II- UN MONDE ABSURDE
1) Le grand théâtre du monde
2) La condition tragique de l’Homme
3) La « Loi » vs la vie immédiate, le Père vs « Maman »
L’Etranger fait partie, avec Caligula et Le Mythe de Sisyphe du « Cycle de l’Absurde »,
écrit par Camus entre 1942 et 1944.
Le monde, explique Camus, échappe à notre désir
d’intelligibilité et de rationalité.
De cette aspiration déçue naît le sentiment de l’Absurde mais
la plupart des hommes vivent en ignorant ce douloureux affrontement de la conscience avec
l’irrationnel qui lui fait face.
Roman à la première personne, L’Etranger met en scène cette solitude de l’homme que sa
conscience place hors du « sens », sans illusion rédemptrice.
Camus innove alors, sur le plan de la création romanesque, en forgeant toute une esthétique
du sombre et de l’étrange, où la lumière, la beauté du monde, néanmoins, affleurent sans
cesse, en arrière-plan.
C’est tout d’abord au personnage-narrateur, Meursault, que nous nous intéresserons : en
quoi est-il un « nouveau venu » dans l’histoire littéraire ? Quel est son rôle et son originalité
dans « l’économie » du roman ?
Par ailleurs, quel monde, ou quelles images du monde- oniriques, fantastiques,
« dérangeantes », la pensée de l’Absurde parvient-elle, dans le roman, à faire surgir,
poétiquement ?
-I-L’ENIGME MEURSAULT
1) Un héros en négatif
-un modèle « en creux », inversé, du « héros de roman » tel qu’il prend forme dans le roman
traditionnel et que Malraux a défini comme « projet », création et définition de soi-même par
soi-même.
Exemple/preuve : pas de projet amoureux/absence d’ambition→ Etrangeté donc
d’un personnage sans contour précis, sans poids et sans ancrage dans un monde dont nous
verrons qu’il est également sans consistance et dénué de sens…
-personnage passif, agi par les forces élémentaires (le soleil, l’eau, la terre…), « jouet » sans
volonté… « En quelque sorte, on avait l'air de traiter cette affaire en dehors de moi.
Tout se
déroulait sans mon intervention.
Mon sort se réglait sans qu'on prenne mon avis ».
2) Une expérience sans distance.
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