dissertation

« passer pour une catégorie sociale qu'elle n'est pas, la noblesse. C'est le cas de Mr   Jourdain en l'occurence. De plus, l'hypocondriaque Argan va pousser son m édecin   Purgon  à le laisser. Ceci m ène  à une critique des m édecins qu'ils n'en veulent qu' à   l'argent de leurs patients. Enfin, dans la fable  Le rat qui s'est retir é du monde ,  à travers sa   morale, La Fontaine d énonce l’avarice, et l’hypocrisie des moines. A travers ces divers exemples, on peut donc observer qu' à travers le rire, les auteurs   d énoncent des faits qui peuvent pousser le lecteur  à réfléchir et  à remettre en cause leur   perception du Monde. De l'esclavage des n ègres  de Montesquieu peut illustrer ce propos. En   effet,  à travers ce "plaidoyer", Montesquieu reproche aux esclavagistes  à se donner   bonnes conscience et  à se d étacher de leur responsabilit é. Par exemple, on peut voir que   les esclavagistes suivent l'exemple des asiatiques qui sont plus cr éels que les   occidentaux vis  à vis des noirs. Il d émontre le caract ère sp écieux de leur d émarche. A   travers cette d énonciation, il cherche  à nous mettre en garde sur les faux raisonnements   et justifications faites par les esclavagistes. Dans  le forgeron  de Zola, le forgeron gr âce  à   sa "demoiselle" il travaille et transforme le m étal en objet. Il apparait comme le h éros du   travail. Zola lui, gr âce  à sa plume peut changer les mentalit és. En effet, ce texte nous   pousse  à réfléchir sur les biens­fait que peut apporter le travail, ainsi que sur la question   du courage. Il faut laisser sa paresse de c ôté. Montaigne lui, dans ses  Essais , va rejetter   l'ethnocentrisme des europ éens. Une opposition du naturel et de la culture est mise en   avant. En effet, la culture repr ésent ée par les europ éens envahit le naturel des peuples   "barbares". Il pousse donc le lecteur  à se faire une r éflexion sur l'acceptation des soci ètés   diff érentes ce celle dans laquelle il vit. Il faut les consid érer barbares dans le sens premier   du terme, soit  étranger et non m échant et sans culture.  On peut donc conclure que les d énonciations peuvent mener  à une r éfléxion de la part   des lecteurs.  Malgr é la volont é des auteurs  à critiquer, ils doivent faire face  à diverses limites   qu'ils doivent essayer d'affronter. Tout d'abord, avec la com édie  Tartuffe  de Moli ère, on peut relever un   premier obstacle, la censure. Cette com édie fut interdite durant deux ann ées. Cette  . »