Discutez l'opinion de Michel BERTHOD : « il semble que le passé fasse aujourd'hui plus recette que l'avenir ». (Vous pourrez choisir vos exemples dans le domaine de la littérature et des autres arts : peinture, architecture, cinéma, etc.)
Publié le 27/02/2011
Extrait du document
• Plan I 1. Le passé fait recette Cette partie commence au début du texte et se termine à « ne pas négliger « (première phrase du deuxième paragraphe). L'auteur énumère les domaines dans lesquels se manifeste l'engouement pour le passé. Ils sont multiples : la littérature, les œuvres d'art avec les musées, l'architecture ancienne, la généalogie, le cinéma. • L'accent est mis sur les productions culturelles mais aussi sur l'aspect commercial de ce succès : Michel Berthod parle des « consommations culturelles «, de « choix commercial « et non d'« alibi culturel « des « industries culturelles « et des « investissements «.
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a) Réussite de certaines manifestations.
b) Les causes.
Ces deux sous-parties critiquées par la suite, seraient étudiées rapidement.
c) Les réticences : échecs de certaines œuvres anciennes, perçues comme difficiles, voire sclérosées.
Des pans deculture ne parlent plus à certains esprits modernes.
2.
Le goût de l'avenir
a) Les manifestations : l'élève développe cette partie en insistant sur les formes nouvelles de culture en matière demusique, de peinture, etc.
b) Les causes : tout un discours valorise le monde de demain.
La technique s'apprivoise et l'on espère en demain (sereporter au texte de Jean Rostand dans Y Épreuve 5).
Nous développerons le plan n° 1.
conclusion
Dans l'un et l'autre cas, il semble que le grand absent de cette discussion soit le présent î D'ailleurs, le titre dutexte, Le patrimoine vers l'an 2000, traduit bien ce glissement du passé au futur qui escamote le moment présent.
plan détaillé de la discussion
Reprise du plan n° 1
1.
Le succès du passé
a) Cette partie abonde dans le sens du texte.
La tonalité est descriptive : elle consiste simplement à donnerquelques exemples précis.
• La page de Michel Berthod fait d'abord référence à la littérature.
L'élève a peut-être en mémoire des ouvrages qui,centrés sur le passé, ont connu de grandes ventes en librairie.
On peut penser à Néropolis, livre de HubertMonteilhet qui retrace avec une grande précision la vie des Romains sous le règne de Néron.
• Pour le cinéma, il est curieux de constater que Mozart, à cinq ans d'intervalle, tient le haut de l'affiche î En 1980,Don Giovanni, avec pour réalisateur Joseph Losey, en 1985, Amadeus sur une mise en scène de Milos Forman.
Cefilm qui emporta de nombreux Oscars à Hollywood, le César du meilleur film étranger, des distinctions au festival deCannes, attira un public immense, et cela dans le monde entier.
• Dans le domaine pictural, les expositions des Impressionnistes font recette.
Les files d'attente s'allongèrent pouradmirer les tableaux de Manet ou de Renoir...
Remarques :
Il est inutile de multiplier les exemples parce que Ton risque, alors, de se contenter d'une énumération.
Le devoir nesaurait se réduire au catalogue des œuvres du passé, ou des créations inspirées par les temps anciens, quiconnaissent aujourd'hui un vif succès.
Toutefois, il serait intéressant de s'interroger sur les goûts de notre époque et sur les points de référence qu'elle sechoisit.
La Renaissance se tourne vers l'Antiquité grecque et latine, le XIXe siècle vers le Moyen Age et le stylegothique.
b) Vers quelle période les années 70-80 sont-elles attirées ?
Il est difficile de répondre catégoriquement parce que l'on fait mal la part entre une tendance profonde et une mode« conjoncturelle ».
Pendant un temps, le retour à la nature et le goût du passé prirent des formes assez vagues.
L'essentiel ne résidaitpas dans l'ancrage d'une période historique, mais dans le choix d'un style de vie avec les retrouvailles de valeursbousculées par la modernité.
Toutefois des repères plus précis peuvent être établis.
En matière d'ameublement et dedécoration, on a assisté à la réhabilitation d'une période qui va de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXesiècle.
L'Art nouveau, style nouille, avec les lampes de verre de Louis Confort Tiffany, les bijoux de Lalique, l'ArtDéco, le modern'style, autant de courants qui furent applaudis puis décriés et qui connaissent aujourd'hui un regain.
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