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Discours sur la servitude volontaire, Etienne de la Boétie

Publié le 28/05/2012

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discours

 

La Boétie : (1530-1563) écrivain français. Homme très brillant du milieu bourgeois. Il était conseillé au parlement de Bordeaux là où il rencontra Montaigne qui a publié ses œuvres. Il a écrit Discours sur la servitude volontaire à 18 ans.

Humaniste.

 

Ce texte est agressif, virulent et montre la fougue de la jeunesse + ton naturel et l’envie de persuader.

Texte publié pour la première fois en 1574 par les protestants au moment de conflits religieux qui ont vu ds ce texte une critique contre la monarchie catholique (pas spécialement le souhait de La Boétie). Texte qui dénonce une situat° : le peuple soumis au souverain, c’est un texte politique qui appel le peuple à ouvrir les yeux.

Idée : le souverain sans le peuple n’est rien, homme associé à la bête. Le peuple ne sait plus ce qu’est le bonheur.

Registres : polémique, pathétique, satirique et une dimension oratoire (psq procédés rhétoriques, persuader le destinataire).

PB : Dans quelles mesures LB dénonce simultanément la servitude et la tyrannie ?

discours

« III) La vision du peuple et sa responsabilité Dès le départ : texte pathétique d’un peuple souffrant.

(l.2) « vous vous laissez enlever (…) de vos vies » (l.7) procédés qui relèvent de l’hyperbole avec « le plus beau et le plus clair de votre revenu » (l2-3) .

Evocat° de tout ce que le peuple possède et dont il est privé  l’auteur fait appel aux valeurs familiales, à la dignité du peuple en dressant ce tableau de valeurs.

De + en + d’évocat° privées avec la famille salie ou tuée.

Peuple qui perd son humanité (l.28) « Et de tant d’indignité que les bêtes elles-mêmes ne supporterait pas si elles les sentaient »  peuple associé à une bête.

La soumiss° est un état de servitude qui fait perdre ses valeurs.

RESPONSABILITE DU PEUPLE qui se laisse faire.

Il donne au souverain sa puissance avec le parallélisme de construction (l.20 à 27)  le peuple se détruit.

« Comment a -t- il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte » (l.15) et autres Q rhétoriques.

Ligne 26 image et jeu sur les antithèses.

La Boétie montre son incompréhension avec une cascade de Q rhétoriques pour amener ses contemporains à réagir, retrouver sa liberté.

Au travers de ce double réquisitoire on a un plaidoyer pour la liberté.

IV) Un appel pour aller vers la liberté et en finir avec la tyrannie La liberté : une grande valeur de l’homme avec l’égalité et la fraternité.

Le goût de la liberté que le peuple à perdu  La Boétie exhorte le peuple à changer au travers de l’impératif (l.31) ms il n’appelle pas le peuple à se révolter.

L.33 on a l’impression que le tyran se dés agrège.

LB appel le peuple à une prise de conscience et de se décider à ne plus servir.

Sans le soutient du peuple, le tyran n’existe plus.

LB tente de convainre l.36 «peut -être » LB invite le lecteur à réfléchir avec lui pour comprendre et pour changer m ême s’il a un petit doute avec ce « peut -être » il a confiance en lui.

CONCLUSION : texte énergique, vif, plein d’éloquence ds la structure.

On trouve ds ce texte des termes très forts, accusateurs.

1) Ton virulent qui a pr but de faire susciter de la refle x°.

Persuas° ; appel aux sentiments + jeu sur les registres (majoritairement polémique ac paradoxes + pathétique et satirique) 2) LB explique ds ce texte l’assujettissement du peuple, déplore l’esclavage volontaire du peuple et appel ce dernier à retrouver le goût de la liberté.

3) Texte qui présente une idée originale, innovatrice : que le souverain tire sa puissance non pas de lui - même ms de celle que lui concède le peuple  idée que le peuple collabore à sa propre servitude.

Ce texte s’inscrit ds la pensée hu maniste.

Il montre un intérêt pour la politique et une grande confiance en l’homme qui est capable de réfléchir, de comprendre, de changer.

Les hommes sont égaux.

Ouverture : sur lectures cursives ou sur texte de Montesquieu : autres types de servitude qui ont perdu un chouille d’humanité.. »

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