Discours d’ouverture du congrès de la Paix Victor Hugo     Victor Hugo est bien sûr ce grand écrivain du dix-neuvième siècle connu par tous.

« 1.      Le raisonnement par analogie Commence par évoquer un exemple antérieur : c'est le raisonnement par analogie.

Compare situation actuelle à division de la France il y a quatre siècles.

Cet argument ne peut que remporter l'adhésion car tout le monde ne peut que reconnaître que la France est désormais unie.

Et qu'elle ne l'a pas toujours été. Pour mettre en avant ce raisonnement par analogie, Victor Hugo le  « met en scène »: -          Répétition l.4 : presque une anaphore syntaxique -          Longue énumération qui ne semble jamais en finir l.5-6.

C'est même ici une accumulation (8 régions citées !)   2.      L'implication des auditeurs Pour mettre en avant ce raisonnement par analogie, Victor Hugo le  « met en scène », et implique ainsi directement ses auditeurs : -          Premier mot de l'extrait : « Messieurs » interpelle directement chaque auditeur. Chacun se sent concerné.

Il faut d'ailleurs savoir que nous n'avons ici qu'un extrait du discours, dans le texte intégral, cette accroche de « Messieurs » revient 9 fois, rythmant le texte et maintenant cette attention de chacun).

Dans notre extrait, il revient d'ailleurs l.26 en incise pour toujours mieux impliquer ses auditeurs -          Discours direct l6 à 19.

Discours hypothétique de « quelqu'un » mais on sent bien que c'est le discours d'Hugo, le discours de la vérité.

Fait partie de la mise en scène : plusieurs voix s'expriment, et toutes vont dans le même sens.

Et les auditeurs sont à chaque fois interpellés, et se sentent de plus en plus impliqués devant ce discours qui s'adresse finalement à eux à la deuxième personne du pluriel -          De nombreuses questions rhétoriques  . »