D'HENRI BEYLE A STENDHAL
Publié le 01/03/2012
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Après des projets de banque, abandonnés faute de capitaux, Beyle essaie le commerce: commis à Marseille, où il a aécompagné Mélanie, il lit, s'ennuie et se sent pris de furieux accès d'ambition. Il revient à Paris, retrouve les Daru et l'administration où il s'élève par degrés. A la fin de l'Empire, il sera auditeur au Conseil d'Etat. Il sort de ses livres, voit l'Europe, apprend à Paris et en Allemagne le fonctionnement d'un Etat et d'une armée ; une mission à Moscou, au moment de l'incendie et de la retraite, lui révèle la réalité de la guerre. Entre ses voyages, ...

«
pocrisie et le vague, ses deux bêtes d'aversion ..
Il trouve
enfin de~ camarades, mais trop· tàrd : à treize ans il est
déjà marqué par une enfance solitaire, empêtré dans la conscience de son· corps épais, de sa maladresse, du décalage entre ses attentes et la réalité.
Il ne -se déli vrera plus jamais de cet inconfort au contact des autres.
Il arrive à Paris, le lendemain du 18 brumaire.
Pour un jeune homme « ayant reçu· une bonne éd4cation », la situation est à cette date inverse de celle du Rouge: toutes les possibilités s'offrenf à lui, et.
il les ten~era 1
toutes, sauf l'industrie : administration, armée, banque,
commerce.
A travers tout cela, tour à tour dominante et ·
occultée, jamais abandonnée, la.
détermination de devenir
un écrivain de génie, mais encore selon des normes tradi-
tionnelles.
· .
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.· , ..
Au lieu de .se présenter à l'Ecole, il passe son, temps
à lire et à rêver; il .obtient une petite place terne au ministère de la Guerre· grâce à une protection de son cousin Pierre Daru.
En 1800, il part rejoindre l'armée
d'Italie : quelques dangers, peu de combats,.
)a musique
de Cimarosa, les belles Milanaises inaccessibles, la pre- ' mière maladie vénérienne ; à travers tout .cela il.découvre
l'Italie et le «bonheur fou "· En 1802, retour à Paris où, il veut "vivre en faisant des comédies».
Il en attend
.tout ce· qui lui manque : « Société, .
argent, gloire" ; sa première vraie conquête est une actrice, Mélanie Guil~ bert.
Période d'immenses lectures : Helvétius lui ouvre « la porte de, l'homme à deux .battants» ; il découvre, l'Idéologie de Tracy; il lit Shakespeare.
Il· commence à tenir un Journal OÙ se mêlent les pro
Jets d'avenir, la construction de soi-même et la chronique .
du présent.
Sa.
marche d'approche vers Mélanie, naïve et calculée, irrésistiblement maladroite, y est parfois racontée au jour ·le jour.
Mais_ est-ce de la littérature·?
Ses projets nobles sont ce!JX de l'époque : épopée .
èn douze chants, tragédies..
Ses ébaùches réelles·
sont des comédies à thèse.
Dans les·Deux hommes;
il oppose l'éd.ucation philosophique fondée sur la
vertu et l'enthousiasme répubiicains à l'éducation
dévote et monarchique fondée
sur l'intrigUe.
Letel/ier,.
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