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Publié le 08/01/2013

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Levotre Antoine 1S3 Composition française Question de corpus : L'art dramatique, communément appelé théâtre, est apparu, dans la forme que nous lui connaissons aujourd'hui, aux alentours du IIIème av. J-C. Ce genre serait, d'après certains auteurs, régit par certaines règles. Boileau fait partie de ces personnes-ci et va même, dans un de ces ouvrages, énoncer ses trois règles fondamentales : Le théâtre doit plaire et doit toucher, avec souvent une touche d'originalité, le sujet de l'action doit être annoncé le plus tôt possible et enfin, ce sujet doit être clair afin que le spectateur le comprenne sans difficulté. La Cantatrice chauve est une pièce d'Eugène Ionesco, écrite en 1950, dans laquelle celui-ci met en place une scène banale de la vie quotidienne. Dans Deux femmes pour un fantôme, pièce écrite en 1971 par René de Obaldia, la situation dans laquelle se trouve Brigitte est totalement burlesque ; en effet, celle-ci doit accueillir la maîtresse de son mari et « répète « cet accueil avec une poupée censée représenter cette maîtresse. La troisième pièce est Les Caprices de Marianne, écrite en 1833 par Alfred de Musset. Celle-ci met en scène une femme convoitée par un homme mais qui préfère tout de même rester fidèle à son mari, et de l'autre côté, ce dernier qui la soupçonne d'avoir des amants. Ces trois textes qui nous sont présentés ici répondent eux-mêmes aux « critères « de Boileau et il sera intéressant de voir justement de quelle manière ceux-ci y répondent. Nous présenterons ainsi les textes à travers les trois principes de Boileau en commençant par démontrer qu'ils sont plaisant pour le public, ensuite que le sujet de l'intrigue est énonce relativement tôt, et finalement que ce sujet sera donc surement clair et facilement compréhensible. Dans un premier temps, les pièces sont relativement plaisantes. Dans La Cantatrice chauve, l'auteur mis sur l'humour pour présenter une scène du quotidien : « anglaise « lignes 1 et 2, « Londres « ligne 2, « notre nom est Smith «. Un comique de répétition vient ici animer le monologue qui serait, sans cela, d'un effroyable ennui. « fait claquer sa langue « lignes 4,8,10,13 ; en guise de réponse envers sa femme, l'homme fait claquer sa langue comme s'il était lasser d'entendre sa femme parler sans pour autant vouloir l'interrompre. Cette scène peut très certainement rappeler des moments comme cela qu'il n'est pas rare de vivre chez soi, le spectateur se sentira donc lui-même concerné par la pièce. La pièce d'Obaldia mise elle aussi sur l'humour pour plaire à son public : « (Mimant la scène) « ligne 6, « S'adressant à la poupée, avec emphase) « ligne 8 ; ces didascalies nous prouvent bien que le personnage de Brigitte se tourne au ridicule, ce qui permet de faire passer sans difficulté le fait qu'elle doive accueillir la maîtresse de son mari chaleureusement. La troisième pièce, Les Caprices de Marianne, va quant à elle proposer une vision des choses plutôt inattendue : « En voilà assez « ligne 6, « j'en instruirai mon mari « ligne 7 ; en effet quand Marianne apprend que quelqu'un l'aime en secret, on pourrait s'attendre à ce que celle-ci soit flattée et veuille peut-être même en apprendre plus sur cette personne, hors ici elle va s'offusquer que quelqu'un veuille lui déclarer sa femme et va même jusqu'à le menacer. Cette réaction peut surprendre le public et peut-être même le contenter mieux que si Marianne avait réagi comme dit précédemment. ...

« 7 ; en effet quand Marianne apprend que quelqu'un l'aime en secret, on pourrait s’attendre à ce que celle-ci soit flattée et veuille peut-être même en apprendre plus sur cette personne, hors ici elle va s'offusquer que quelqu'un veuille lui déclarer sa femme et va même jusqu'à le menacer.

Cette réaction peut surprendre le public et peut-être même le contenter mieux que si Marianne avait réagi comme dit précédemment. Dans un second temps, chacune des trois pièces annonce son sujet plus ou moins tôt.

Dans Deux femmes pour un fantôme , l’intrigue de l’extrait est annoncée dès les premières paroles à propos de celle-ci : « Ne te mets pas dans un état pareil, elle va venir » lignes1et 2, on apprend ici que Brigitte attends quelqu’un, ce qui la rend très nerveuse, ce doit donc être quelqu’un envers qui elle souhaite absolument montrer un très grand respect ou simplement veut-elle se faire bien voir par celle-ci ; « Entrez, Madame la Maîtresse de mon mari… » ligne 8, on apprend donc tout de suite après que cette personne est bien une personne qui la rend nerveuse puisque c’est la maîtresse de son mari.

Alfred de Musset a lui aussi choisi d’annoncer clairement son intrigue : « Un jeune homme de cette ville est éperdument amoureux de vous » ligne 4 ; en effet, dès le début de la scène, on connaît le sujet de celle-ci grâce à Ciuta qui va annoncer directement à Marianne ce pour quoi elle est venue la trouver.

Cependant dans cette même scène, une autre intrigue se trouve, celle-ci bien moins vite énoncée, c’est celle du mari qui compte se « venger » des soi-disant amants de sa femme.

Pareillement dans le troisième texte, La Cantatrice chauve le sujet n’est pas réellement énoncé ; en effet ce sujet ne réside pas tant dans les paroles des personnages que dans les actions et réactions de ceux-ci, celui-ci sera donc énoncé tout au long du texte. Dans un dernier temps, le sujet annoncé dans les textes n’est pas non plus clair dans chacun d’entre eux.

Dans Deux femmes pour un fantôme , le sujet est, lui, clair et simple à comprendre : « Entrez, entrez Madame » ligne 6, « Maîtresse des Maîtresses » ligne 8, « Madame, montez sur le trône » ; Brigitte souhaite clairement se faire bien voir par cette femme en la complimentant de toutes les façons possibles et va même jusqu’à lui indiquer qu’elle lui cèdera si elle le souhaite sa place aux côtés de son mari.

De même, dans le texte de Musset, la première intrigue est elle aussi facilement compréhensible : « depuis un mois entier, il cherche vainement l’occasion de vous l’apprendre.

Son nom est Coelio » lignes 4 et 5 ; en effet, sitôt annoncée, celle-ci est éclaircie avec des informations supplémentaires, ce qui ne laisse aucun doute sur son sujet.

La deuxième intrigue est quant à elle légèrement moins claire que la première : « je puis poster un homme derrière la poterne et me débarrasser du premier qui entrera » ligne 26 ; cette phrase nous laisse un doute sur les intentions de Claudio, qu’entend-il exactement par « se débarrasser » de quelqu’un ; il reste ici une part de mystère qu’il faudra éclaircir.

Enfin dans le dernier texte, celui d’Eugène Ionesco, il faudra se placer dans le contexte pour parvenir à comprendre le sujet ; comme dit précédemment, celui-ci n’est pas interne au texte en lui-même, il sera donc nécessaire de se faire une interprétation de celui-ci, cette interprétation pouvant être différente suivant la personne qui assiste à la pièce. Finalement, ces trois pièces ne respectent pas toutes les règles du théâtre énoncées par Boileau.

En effet la seule à respecter chacune de ces trois règles est la. »

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