Devoir: le poète désirant dévoiler son être
Publié le 21/11/2020
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La trame du roman porte sur toutes les pensées humaines, autant réelles qu’inventées. Cependant, pour ne pas déborder sur un sujet si vaste nous constaterons simplement que les histoires dans les romans parlent, la plus part du temps, des éventements inspirés de la vie. Ainsi, Le célèbre humaniste de la renaissance François Rabelais écrivit ses premiers textes en se basant de la tradition orale populaire, du folklore. En plus, el manco de Lepanto Miguel de Cervantes, lui aussi raconta l’histoire de Don Quichotte conformément à la tradition populaire. On peut probablement ajouter que c’est pour cette raison que son succès fut si épandu et immédiat. En effet, ces deux grands écrivains qui propulsaient cette tendance furent les pionniers du roman moderne. Toutefois, ils n’étaient guère les derniers, on compte depuis d’infini écrivains, de toute sorte et de différentes qualités, autant il y a d’écrivains, autant on trouvera des genres différents de romans. De picaresque folklorique au policier, de la science fiction à l’historique, tout ces genres ont leur place parmi le grand public de lecteurs. Effectivement, il existe des bases réelles, parfois exagérée et parfois détournée mais avec une certaine authenticité. Ainsi on constate des œuvres comme le Mur de Jean Paul Sartre où nous nous trouvons avec le personnage principal dans l’angoisse de la mort. Tout ceci ce sont des romans dans lesquels les romanciers essaient de nous transmettre certains sentiments, des événements que l’on ne voit pas dans notre vie personnelle.
Par contre avec la poésie cette limite, cette frontière, est sûrement moins évidente. Nous parlons effectivement de la frontière entre l’écrivain et son texte, ou plus précisément, entre le poète et sa poésie. Tout d’abord, il ne faut pas oublier que quand nous parlons de la poésie en comparaison au roman nous parlons de la poésie à partir de XIIème siècle, à peu près le temps dans lequel on découvre le roman. Pour ce fait, si on examine la poésie à partir de cette date on trouve l’expression du poète dans sa poésie. Bien en évidence, parmi les nombreux sujets traités par le poète, se trouvent ses émotions, principalement l’amour et ses effets sur la personne. Un de père de la poésie est, sans doute, le poète italien du XIVème siècle Francesco Petrarca (Pétrarque). Ce grand poète érudit avait créé des formes de poésie qui nous ont guidées depuis. Son principal personnage et la source de beaucoup de ses poèmes furent Laura, qui est en réalité Laure de Sade, une jeune fille dont il tomba amoureux. Petrarca fut le premier dans une longue liste de poètes qui ne le suivi pas seulement avec la métrique et le vers mais aussi, en choisissant leurs sujets de texte. Il s’agit entre autres de Ronsard, Paul Verlaine, l’espagnol Garcilaso de la Vega etc. Tout ceci a donné naissance à ce que l’on s’appelle le Lyrisme ou la poésie lyrique, l’expression de l’enthousiasme, de l’inspiration et de l’élan des sentiments personnels. Il n’est pas surprenant que la question de
«
soi surgisse à peu près en même temps vers les deux premiers siècles de la Renaissance.
Cette
question posée par le poète en désirant dévoiler son être.
En effet, la question du besoin de parler de soi a toujours été présente.
Depuis les
anciens grecs, comme pour Platon dont tous sentiments étaient des émotions inutiles avec le
seul but de nous empêcher de penser clairement.
Or, Son successeur Aristote avait une
position un peu plus modérée par rapport à la poésie, celle de Catharsis ( La Poétique chapitre
VI), un processus où le poète purge son âme des émotions et sentiments.
Pour toutes ces
raisons on peut mieux comprendre les circonstances qui amènent les poètes à parler de soi-
même.
De plus, si on note aussi l’autre aspect aristotélique quant à l’écriture, La Mimesis, on
constate que le poète versifie sur ses émotions mais aussi sur le contexte de sa vie réelle.
Contrairement au roman où le romancier, en terme général, invente une trame, une histoire
qui est différente, ou en tout cas, plus éloignée de sa propre vie.
Passons maintenant au sujet important du lien entre le roman et la poésie, qui, selon
des chercheurs, se trouve dans le passé lointain.
En effet, les histoires racontées dans les
romans d’aujourd’hui furent, jusqu’au XII ème
siècle, racontées sous une forme poétique, soit
en vers, soit en prose.
Par conséquent, il est inévitable de penser que la poésie, jusqu’à
l’apparition du roman, racontait des grandes variétés de thèmes : de folklore, de contes,
d’évènement réel ou pseudo-réel etc.
Enfin, une poésie qui parle plus que d’amour, des
sentiments et d’émotion, une poésie qui s’occupe de la vie et de tous ce qu’elle contient, une
poésie hors de poète.
Heureusement, ce style poétique n’a pas été perdu aux longs des années,
parallèlement à la poésie lyrique ou poésie de l’amour il existait d’autres types de poésie,
celles qui est prophétique, qui découvre le monde, celle qui s’engage dans des buts précis.
Malgré le fait que les très célèbres poètes de la poésie engagée écrivaient aussi de la poésie
amoureuse on respecte leurs écritures et on les considère comme une autre catégorie de
poésie.
On ne peut que faire appel à la poésie de Rimbaud, un vrai poète découvreur ou de
Louis Aragon qui comme un fils d’ancien sénateur s’impliqua tout sa vie dans la réflexion
politique ; son œuvre Hourra l’Oural (1934) lui donna la réputation d’être le chantre du
communisme.
Sur une autre sphère politique apparaît un grand poète nicaraguayen, Ruben
Dario qui essaya, mise à part la contemplation pittoresque de l’Amérique, de trouver l’identité
de l’américains.
Cependant, il n’est pas possible pour un romancier d’écrire un roman sur un thème qui
ni l’intéresse ni ne lui est connu.
Il est vrai en plus, que beaucoup de romans modernes sont
écrits d’après une expérience personnelle de l’auteur ou bien selon un travail de recherche.
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