Deuxième journée, sc. 19 : monologue de Sigismond « De la bête esclave de ses passions au prince parfait» (La vie est un songe de Calderón)
Publié le 23/05/2011
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Dans la scène précédente, Sigismond est passé de l'état de demi-sommeil — où il exprime le projet de démontrer sa « valeur sans égale « dans « le grand théâtre du monde « (p. 50) —à l'état conscient. Son père s'est éloigné, puis Clotaldo qui — c'est son rôle — lui a fait la morale et le laisse sur le postulat d'une sentence : « même en songe, on ne perd rien à bien faire« (p. 51). En quatre mouvements (quatre dizains dans l'original espagnol), nous assistons à la conversion de Sigismond. La soudaineté du changement est, parmi les problèmes que soulève la pièce, un des plus débattus ; Menéndez y Pelayo considère qu'il s'agit d'un « saut périlleux «.
Liens utiles
- Deuxième journée, sc. 1, pp. 35-37 : Confrontation Basilio/Sigismond ; la scène d'affrontement père/fils. (La vie est un songe de Calderón)
- Pedro Calderón de la Barca : La Vie est un songe - Deuxième journée - Scène 2
- Le personnage de Sigismond dans La Vie est un songe de Calderón
- Le songe de la vie - Calderon de la Barca, La vida es sumo [La vie est un songe], deuxième journée, vers 2288-2293, traduction originale.
- Calderón de la Barca, La vie est un songe (extrait) - anthologie du théâtre.