Devoir de Philosophie

?Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres, est

Publié le 05/04/2020

Extrait du document

diderot
?Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique littéraire, et traducteur. Diderot est connu pour son savoir, son esprit critique et un certain génie. Il laisse son empreinte dans l'histoire de toutes les catégories littéraires auxquels il s'est essayé. Homme de Cour et intellectuel, il observe les îles du Pacifique et leurs habitants avec le regard éclairé d?un homme du XVIIIe siècle. Associé à l?île de Tahiti dont il prend brièvement possession en 1768, il a aussi laissé son nom a une plante volubile découverte au Brésil : le bougainvillée. Supplément au voyage de Bougainville, de Denis Diderot, fait référence au voyage de l'explorateur Bougainville en Océanie. Ce texte soulève le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé, ici dénigré. Comment Diderot dans cet extrait oppose le point de vue du colonisé et du colon sur le mode de vie, les m?urs et la pensée ? Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta : On rentre dans l?action in media res. On voit la marque du discours direct avec le verbe ?ajouta?, les deux points et les guillemets. Ce passage sera tout du long une conversation ?à sens unique?. "Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive : nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Utilisation de la deuxième personne du singulier pour désigner le chef des brigands et la première personne du pluriel qui désigne les colonisés (dans ce passage les Tahitiens). Ces deux utilisations de pronoms marquent la différence et l?opposition entre ces deux peuples. Allitération en [t] qui montre l?agressivité des colons : « Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive » en opposition au parallélisme : « nous sommes innocents, nous sommes heureux ». Opposition ici des deux styles de vie avec l?un qui : « ne peux que nuire à notre bonheur. » Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tenté d'effacer de nos âmes son caractère. Encensement de la nature qui serait source du bonheur ...
diderot

« Linéaire Diderot, Supplément au voyage de Bougainville (1772) Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues.

Le verbe partager montre la gentillesse et la générosité de ces habitants qui vont même jusqu’à partager leurs filles et femmes aux colons.

Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs.

Ici aussi Diderot critique la façon dont le colon s’approprie les biens d’autres civilisations.

Structure symétrique de cette phrase qui permet ici aussi l’opposition de ces deux peuples. Elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang.

Répercussion immédiate des actions des colons qui engendrent la haine et la violence.

Structure des ces phrases qui montrent comme s’il y avait une histoire en trois étapes séparées par les points virgules.

Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage.

Opposition du terme « libres » et « esclavage ».

Diderot défend le concept de liberté des colonisés pré-colonisation avec « nous sommes libres » Tu n'es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? Ici les Tahitiens dénoncent le mépris des colons qui se prennent pour un dieu ou démon.

Ils n’ont pas de pouvoir surnaturel mais se permette quand même de choisir si un homme doit être libre ou esclave. 0rou ! Cela s’apparente à une invocation d’un dieu 0rou qui est surement une croyance de ce lieu.

Les colonisés cherchent des réponses dans les actes des colons et appellent ici un ‘vrai’ dieu et non pas un homme. toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis- nous à tous, comme tu me l'as dit à moi-même, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal : Ce pays est à nous.

Diderot dénonce ici la loi du plus fort et qui créée une hiérarchie dans un monde où tout est à tous.

Le passage « toi qui entends la langue de ces hommes-là » montre l’incapacité des Tahitiens à comprendre les actions des colons.

Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Ces phrases interrogatives et exclamatives montrent l’illégitimité des actions du colon et l’incapacité des colonisés. Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres : Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu ? Opposition des deux points de vue où l’on trouve une sorte de relativisme.

Interrogation du tahitien qui ressemblent à un sermon. Tu es le plus fort ! Et qu'est-ce que cela fait ? Philosophie du tahitien qui ne pensent pas qu’avec sa force mais aussi avec son cerveau. Remise en question de qui est l’animal ? Lorsqu'on t'a enlevé une des méprisables Diderot dénonce l’attachement de l’occidental aux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles