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DE QUOI LE DUC D'AUGE VEUT-IL CONVAINCRE L'ABBÉ RIPHINTE, EN L'EMMENANT DANS LES GROTTES DU PÉRIGORD ?

Publié le 10/01/2020

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Dans la grotte où il emmène l'abbé Riphinte, il multiplie les provocations pour tourner l'abbé en dérision. Il lui fait croire que la lanterne qu'il tient à la main n'est autre que « la lumière philosophale » de l'alchimie (p. 207), il rebondit sur les propos de l'abbé au point d'affirmer que les peintures rupestres sont l'œuvre de géants capables, comme les chats, de voir la nuit !

Cette logique de la provocation et de la supercherie, au-delà de ses effets comiques, dénonce la marginalisation du duc par rapport à l'histoire. Alors que la Révolution Française, en 1 789, bat son plein, et qu'il est convié à l'Assemblée Constituante

 Les Fleurs bleues de Raymond Queneau

« Dans la grotte où il emmène l'abbé Riphinte, il multiplie les provo­ cations pour tourner l'abbé en dérision.

li lui fait croire que la lanterne qu'il tient à la main n'est autre que « la lumière philosophale» de l'alchimie (p.

207), il rebondit sur les propos de l'abbé au point d'affir­ mer que les peintures rupestres sont l'œuvre de géants capables, comme les chats, de voir la nuit! Cette logique de la provocation et de la supercherie, au-delà de ses effets comiques, dénonce la marginalisation du duc par rapport à l'histoire.

Alors que la Révolution Française, en 1789, bat son plein, et qu'il est convié à l'Assemblée Constituante (p.

191 ), il préfère séjour­ ner dans les grottes, tout au plaisir de sa supercherie.

Celle-ci révèle aussi sa décadence morale.

L'ancien chevalier de la septième Croi­ sade n'est plus qu'un faussaire, un aristocrate désœuvré, incapable de participer à l'histoire, se contentant de la falsifier en s'appropriant les peintures rupestres.. »

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