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Dans une précédente leçon, vous avez raconté et expliqué à vos élèves l'invention de l'imprimerie. Il vous reste à leur dire quels services cette grande invention a rendus et rend encore tous les jours. Faites cette leçon à des élèves de onze a treize ans.

Publié le 26/02/2012

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Mes amis, après vous avoir parlé de Gutenberg et de l'imprimerie, je vous disais, mardi dernier, qu'il nous restait à voir quels services cette invention a rendus à la société. Ce sera l'objet de ma leçon d'aujout·d'hui. Pourriez-vous croire, Paul, qu'un livre comme l'histoire de France, que vous avez achetée la semaine dernière...

 

« 1 ..

DE COMPOSITIONS FRANÇAISES 35 et enfin, des peaux de martre.

Ces prix élevés se sou­ tinrent beaucoup plus tard, et on raconte qu'un Ita­ lien, au quinzième siècle, vendit une métairie pour acheter un ouvrage qui était en la possession d'un écri­ vain appelé le Pogge.

Vous pensez bien que, à des prix pareils, les biblio· thèques les plus riches renfermaient très peu d'ouvra­ ges.

Ainsi le roi Charles V, qui a commencé notre biblio­ thèque nationale dont les volumes aujourd'hui occu­ pent cinquante kilomètres de rayons, possédait seule­ mPnt nnn f cent vingt volumes.

A quoi donc tenaient cette rareté et cette cherté des livres? Vous le devinez, puisque nous avons vu qu'avant -l'invention de l'impri­ merie les livres étaient manuscrits, c'est-à-dire qu'ils étaient écrits à la main par des copistes, les uns très ha­ biles, d'autres assez ignorants.

Il fallait cependant se contenter des exemplaires qu'on pouvait se procurer.

Vous comprenez à merveille que les gens peu aisés ne pouvaient penser à acheter des livres; aussi n'en ren­ contrait-on que dans les monastères, au château du seigneur ou chez quelque riche bourgeois.

Comment les bommes du peuple auraient-ils pu s'instruire, à ces épo­ ques reculées? Bien difficilement, mes enfants.

La plu­ part restaient ignorants; les riches seuls ou ceux que les moines instruisaient par charité pouvaient étudier.

Ce fut donc un événement heureux que l'invention de l'imprimerie; elle permit de multiplier, presque à l'in· fini, les exemplaires d'un ouvrage, en moins de temps qu'il n'en fallait à un copiste pour en écrire quelques­ uns à la main.

Désormais l'instruction se répandit plus facilement.

Les pauvres, moyennant quelques sacrifices, purent se procurer des livres et étudier; ils se rendirenl mieux compte de leurs devoirs et aussi de leurs droits•. »

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