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Dans un siècle de contestation et de critique sociale comme le XVIII ème siècle, la littérature d’idées trouve dans le Dictionnaire philosophique un moyen efficace de diffusion.

Publié le 07/01/2016

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Dans un siècle de contestation et de critique sociale comme le XVIII ème siècle, la littérature d’idées trouve dans le Dictionnaire philosophique un moyen efficace de diffusion. En effet en écrivant ce dictionnaire en 1764, Voltaire se livre à une critique systématique de la société sur le plan religieux. Il admet l’existence d’un Dieu créateur du monde, mais dénonce l’inutilité des ordres monastiques et conteste les dogmes. L’examen de l’article « Liberté de Penser » portera d’abord sur l’originalité de l’article puis sur le message que l’auteur genre de faire passer.      Dans cet article, l’auteur propose un dialogue entre deux personnages; un anglais Boldmind et Medroso un portugais. On découvre ainsi un article de dictionnaire original. En effet le discours explicatif normalement utilisé dans ce genre d’oeuvre laisse place à un dialogue argumentatif. C’est pourquoi on remarque le nom des personnages inscrit en chaque début de réplique, de plus les personnages se répondent et réagissent face aux propos tenus par chacun d’entre eux.  On remarque que les deux personna...

« est « plonger « dans l'obscurantisme, enfermé dans la religion d'où la métaphore filée de « l'oiseau dans la cage » l.58 à qui le « Saint-office a rogné les ailes » l.58.

Boldmind est ouvert d'esprit et curieux, il propose des arguments sensés tandis que Medroso ne fait que rapporter des paroles, il n'a aucune conviction personnelle.

On constate des  « on dit que » l.33 et 52 et des tournures de phrases impersonnelles telle que « il ne nous est » l.13.

cela prouve qu'il ne pense pas par lui même, il est sous l'emprise des autorités religieuse.

Cependant il est conscient de ses actes et n'éprouve aucune culpabilité, en effet il a « préféré le malheur » l.9 des autres plutôt que le sien.

De plus il utilise deux termes péjoratifs: « valets » et « victime »   l.8 pour se décrire ainsi il se dévalorise, il n'a ni valeurs ni respect envers les autres.    Dans ce texte, l'auteur se livre aussi à une violente critique des dogmes religieux.

Boldmind est le porte parole de Voltaire, en effet il met en avant l'influence néfaste du pouvoir religieux sur les esprits et son hostilité envers celui-ci.

En effet on remarque la présence de répétition comme celle du mot « dogme » l.37, 52, 53 ainsi que le champs lexical de la religion « Dieu, pape, saint » l.16, 1, 26 qui sont accompagnés de termes péjoratifs comme « damnent » ou encore «galères » l.52,57.

Par la critique des dogmes religieux, Voltaire montre qu'il faut forger l'esprit critique et son opinion personnel.

Cependant il est possible à ceux prisonniers de la religion de changer, l'utilisation d'amorce de phrase telles que « il ne tient qu'a vous » l.57 et « tout homme peut s'instruire » l.59 en est un exemple.  Ce discours au service des idées de Voltaire est d'ailleurs porté sur la raison.

Voltaire évoque des faits historiques l.19,24 « Ciceron » aisé que le passage narratif l.1 à 6 qui permet de rendre l'histoire vraisemblable afin de convaincre le lecteur.

Le philosophe s'appuie aussi sur les fondements de la religion chrétienne basé sur l'opportunité d'avoir pu penser par soi même l.39 à 53.

De plus, on observe un raisonnement par analogie avec la comparaison à un « spectacle » l.64.

L'emploi de nombreux connecteurs logiques « car, si cela est » l.28,29 montre aussi un raisonnement logique et structuré.  Voltaire fait ainsi passer son message, pour vivre heureux on doit pouvoir donner son avis alors« osez penser par vous même »l.73.

C'est pourquoi le choix de la nationalité de Boldmind n'est pas anodin car. »

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