Dans son livre Le Deuxième Sexe, S. de Beauvoir écrit : Vous commenterez et discuterez ces réflexions et vous direz quelles mesures pourraient, à votre avis, contribuer davantage à l'indépendance de la femme dans notre société.
Publié le 08/04/2011
Extrait du document
Introduction
■ Le Deuxième Sexe paru en 1949, livre de réflexion, de combat. met en évidence la condition féminine. Fait scandale à l'époque, mais demeure aujourd'hui encore un ouvrage de base qui heurte bien des sensibilités masculines... et féminines. Depuis multiplication des réflexions sur ce thème : Evelyne Sullerot, Annie Leclerc, Benoite Groult...
■ Sujet venu à la conscience collective puisque 1975 fut proclamée l'année de la Femme.
«
Nora découvre qu'elle ne se définit pas par rapport à elle mais par rapport à son mari, c'est la raison pour laquelleelle le quitte.
On peut toutefois se demander si l'émancipation de la femme par le travail est la meilleure solution.
Mal payée, nerisque-t-elle pas de rester en position de dépendance ? A cela Simone de Beauvoir objecte que le travail, mêmebassement rémunéré, est un début de l'apprentissage de la liberté.
Mais ne risque-t-elle pas alors de reconnaîtreindirectement l'exactitude des valeurs masculines en reniant le travail au foyer, la grandeur de la maternité, etc...
?
Peut-on inverser la proposition en affirmant que l'homme aussi se définit par rapport à l'image que la femme se faitde lui ? Il faut reconnaître pourtant que cette image est dominatrice et porte en elle tous les signes de la liberté.
Quatrième partie : Le cheminement de l'indépendance.
Indiquer brièvement l'évolution de la condition féminine depuis la Courtoisie en passant par la Préciosité, les Salons(Madame de Lambert, Madame Denis), jusqu'au travail des femmes pendant la guerre de 1914 et après, pourrépondre à la demande de la grande industrie, au droit de vote après la deuxième guerre mondiale.
Récemment : reconnaissance du droit parental (et non plus paternel), généralisation de la contraception, droit àl'avortement.
Si certains secteurs d'activité lui demeurent fermés, possibilité d'accès à la plupart des postes.
Mesures à prendre : tout d'abord l'égalité réelle des salaires, l'accès à toutes les professions, le choix du nom dansle mariage (même si le changement semble minime, il est un des signes de la supériorité masculine).
Part plus grande(mais ici il s'agirait d'une conséquence des diverses mesures entraînant un changement de mentalité et decomportement) de l'homme dans les travaux ménagers.
Conclusion
Inégalité des conditions en dépit d'une évolution certaine.
Une égalité ne conduirait certes pas à une uniformité et il est possible que des relations nouvelles et plus riches endécouleraient.
Découverte réciproque, qui amènerait peut-être une désillusion.
Giraudoux explique que dans l'apprentissage « dutravail, la femme a cessé de croire en la force de l'homme et qu'inversement l'homme ne croit plus à la faiblesse dela femme ».
Mais cette démystification entraîne des rapports plus vrais...
qui sont loin d'exclure l'amour..
»
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