Dans Qu’est-ce que la littérature , Jean-Paul SARTRE écrit que la poésie ne se sert pas des mots de la même manière que la prose : « Et même, elle ne s’en sert pas du tout ; je dirais plutôt qu’elle les sert… Le poète s’est retiré d’un seul coup du langage instrument ; il a choisi une fois pour toutes l’attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes. » Vous commenterez ce jugement de SARTRE et analyserez, en vous appuyant sur des exemples précis, ce
Publié le 22/09/2011
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Qu’on y trouve tout simple. Et cependant que tout y soit neuf, inouï : uniment éclairé, un nouveau matin. « (Méthodes) N’est-ce pas réussi quand il fait redécouvrir ou même voir pour la première fois, comme d’un oeil neuf, le pain, le savon, le cageot et tant d’autres choses pour lesquelles par ses mots il prend parti? Rien d’étonnant si chez lui s’opère le passage de l’objet à l’ «objeu « et que, par la jubilation que procure ce nouveau traitement des mots, on atteigne l’ «objoie «.
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- Jean-Paul Sartre écrit : «J'enrage de n'être pas poète, d'être si lourdement rivé à la prose. Je voudrais pouvoir créer de ces objets étincelants et absurdes, les poèmes, pareils à un navire dans une bouteille et qui sont comme l'éternité d'un instant» (Carnets de la drôle de guerre). En appuyant votre réflexion sur des exemples précis, vous vous interrogerez sur la signification et la portée de cette définition de la poésie.
- Dans Les Mots, Jean-Paul Sartre écrit : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée. » Vous direz si vous partagez l’idée qu’a pu se faire Sartre de la littérature en vous appuyant sur des exemples précis pris dans vos lectures.
- « La poésie montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement [...] Mettez un lieu commun en place, nettoyez-le, frottez-le, éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète. » Jean COCTEAU, Le secret professionnel. Éclairez par des exemples précis tirés de vos lectures ou par révocation d'expérien
- En 1865, dans la préface à son roman Une vieille maîtresse, Barbey d'Aurevilly écrit : « La moralité de l'artiste est dans la force et dans la vérité de sa peinture. En peignant la réalité, en lui infiltrant, en lui insufflant la vie, il a été assez moral : il a été vrai. Vérité ne peut jamais être péché ou crime ». En appuyant votre argumentation sur des exemples précis empruntés notamment à la littérature, vous analyserez et apprécierez ce point de vue. ?
- Un critique écrit : « Ne confondons pas versification et poésie. Le versificateur n’est qu’un technicien ; la qualité d’un poète au contraire réside dans la puissance de suggestion qu’il emprunte aux sonorités, aux rythmes, aux images en accord étroit avec le sentiment. » En illustrant votre exposé d’exemples précis, vous commenterez ce jugement.