Dans quelles mesures le travail de l'écrivain vous semble-t-il utile, voire indispensable, pour la société comme pour lui-même ?
Publié le 11/08/2012
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Certaines œuvres n'ont pas de but précis hormis la distraction du lecteur. En effet, les romans policiers, comme Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux, n'ont pas de remise en cause ou de morale. Le seul élément perturbant pour le lecteur est la résolution de l'énigme ou du meurtre présent dans le livre. Les écrivains d'œuvres fantastiques, comme la série des A la Croisée des Mondes de Philip Pullman ou encore celle des Twilight de Stephenie Meyer, transportent les lecteurs dans un monde irréel et permettent de s'évader de la réalité. Ils ont donc eux aussi un but de détente, de libre cour à l'imagination et non lucratif. Par la suite, certaines autobiographies comme Les Ritals de François Cavanna, qui raconte la vie d'une personne qui n'a pas vécue des choses extraordinaires, n'apporte pas vraiment de connaissances vis-à-vis d'événements importants qui se sont produits, tout comme les romans de tranche de vie (Deux pour une d'Erich Kästner) qui, eux, sont des fictions.
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- Un écrivain contemporain écrit : «Notre Société [...] a peu à peu insinué dans le cerveau de nos élèves l'idée que la littérature ne tendait qu'à poser des problèmes actuels, comme les "Dossiers de l'écran", ne servirait qu'à transmettre des informations profitables comme la défense du consommateur. Un bon livre, en somme, serait un livre utile, centré sur une question du jour. Un bon livre serait un bon dossier, un bon bilan.» (Le Monde de l'Éducation, octobre 1981)