Dans quelle mesure peut-on trouver l'essentiel du programme romantique dans cette phrase de la Préface de Cromwell : « Il n'y a ni règles ni modèles » ?
Publié le 14/03/2011
Extrait du document
Les deux principes dominants du classicisme sont bien : il faut des règles; et il n'y a pas de chef-d'œuvre si ces règles ne sont pas appliquées ; — il faut imiter les modèles, les écrivains de l'antiquité qui nous ont donné les exemples à suivre. Ces règles varient d'ailleurs selon les genres, mais elles ont ce caractère d'être universelles et de satisfaire la raison.
Liens utiles
- Dans la préface de Cromwell Hugo affirme: « On répète néanmoins, et quelque temps encore sans doute on ira répétant : "Suivez les règles ! Imitez les modèles ! Ce sont les règles qui ont formé les modèles !" Un moment ! Il y a en ce cas deux espèces de modèles, ceux qui se sont faits d'après les règles, et, avant eux, ceux d'après lesquels on a fait les règles. Or dans laquelle de ces deux catégories le génie doit-il se chercher une place ? Quoiqu'il soit toujours dur d'être en contac
- La «Préface de Cromwell» est-elle le manifeste romantique ?
- «Pour douer notre littérature d'une action efficace, il fallait trouver le secret de l'action sur les esprits : ce secret est la clarté. Comprenons ce mot : il faut évidemment le soustraire à des interprétations grossièrement faciles. Paul Valéry a insisté souvent sur le fait que de nombreuses gens la confondent avec leur propre paresse d'esprit. Il ne s'agit pas d'être compris par les distraits. La clarté de Racine n'est qu'une apparence ; je défie un lecteur moyen d'expliquer tout ce
- « On ne peut combattre le mal que par un autre mal ». Dans quelle mesure cette phrase de SARTRE tirée de la tragédie Les Mouches, vous parait-elle rendre compte des oeuvres au programme ?
- Victor Hugo écrit dans la Préface de Cromwell : « On doit croire que si Racine n'eût pas été paralysé, comme il l'était, par les préjugés de son siècle, s'il eût été moins souvent touché par la torpille classique, il n'eût point manqué de jeter Locuste dans si on drame, entre Narcisse et Néron, et surtout n'eût pas relégué dans la coulisse cette admirable scène du banquet, où l'élève de Sénèque empoisonne Britannicus dans la coupe de la réconciliation ». Ne peut-on dégager de ce passag