Dans l'Itinéraire de Paris à Jérusalem, Chateaubriand insiste sur une évolution de son caractère. Il a d'abord aimé la solitude, la vie sauvage, la liberté sans bornes ; « tout cela plaît à vingt ans ». Mais dans un âge plus mûr il est revenu « à des goûts plus solides » ; il lui faut les souvenirs de l'histoire, des pays « où je retrouve, homme que je suis, le sang, les larmes et les sueurs de l'homme ». Sa vie et son œuvre justifient-elles ce qu'il avance?
Publié le 13/03/2011
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Quand on analyse le sujet, on découvre aisément quel est le problème posé. Chateaubriand nous dit en somme : « J'ai d'abord été romantique, car j'ai aimé ce qui exalte l'imagination et la sensibilité, ce qui isole l'homme des hommes pour faire de celui qui en est digne le centre de l'univers, — puis je suis redevenu, plus ou moins, un classique, puisque l'esprit classique déclare le moi haïssable et donne pour but à la pensée et à l'art d'étudier les hommes, l'homme en général. « Ce classicisme est d'ailleurs encore teinté de romantisme, puisque Chateaubriand se fait des hommes une image pessimiste en évoquant de préférence leurs larmes et leurs sueurs.
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