Dans le Journal des Faux-Monnayeurs, André Gide s'interroge sur les réactions de ses futurs lecteurs et déclare : « Depuis longtemps, je ne prétends gagner mon procès qu'en appel. Je n'écris que pour être relu. » Vous direz si vous partagez ce point de vue et expliquerez pourquoi, au travers d'exemples précis.
Publié le 19/02/2011
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André Gide ( 1869-1951) a écrit plus de soixante ouvrages (Si le Grain ne meurt, les Nourritures terrestres, l'Immoraliste, les Caves du Vatican, les Faux Monnayeurs, etc.). Il a cherché constamment à « réveiller toutes les interrogations «; il écrit dans son Journal : « Belle fonction... celle d'inquiéteur «. Alors que Gide refuse tous disciples, on a cru trouver dans son oeuvre un enseignement, le « gidisme «; on a vu des contradictions là où il y avait complexité; on a perfidement donné trop d'importance à l'anomalie sexuelle. Considéré par les uns comme le « contemporain capital «, critiqué par les autres et traité de « malfaiteur «, Gide pense qu'il faut laisser s'apaiser les remous. Il gagnera son procès, plus tard, quand il sera relu.
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- Dans le Journal des Faux-Monnayeurs, André Gide s'interroge sur les réactions de ses futurs lecteurs et déclare : « Depuis longtemps, je ne prétends gagner mon procès qu'en appel. Je n'écris que pour être relu. » Vous direz si vous partagez ce point de vue et expliquerez pourquoi, au travers d'exemples précis.
- André Gide s'adresse ainsi à un jeune homme : « Ne cherche pas à remanger ce qu'ont digéré tes ancêtres. Vois s'envoler les grains ailés du platane et du sycomore, comme s'ils comprenaient que l'ombre paternelle ne leur promet qu'étiolement et qu'atrophie ... sache comprendre et t'éloigner le plus possible du passé. » Par ailleurs Renan a écrit : « Tous les siècles d'une nation sont les feuillets d'un même livre. Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un res
- Dans son roman intitulé Les Faux-Monnayeurs, André Gide fait dire à l'un de ses personnages : «Les romanciers, par fa description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent» et ils devraient laisser chaque lecteur se représenter chacun de ceux-ci comme il lui plaît». Vous commenterez ce jugement à partir d'exemples précis empruntés aux romans que vous connaissez, à celui inscrit à votre programme en particulier.
- JOURNAL DES FAUX-MONNAYEURS d’André Gide (résumé)
- A l'aide d'un ou de plusieurs exemples précis de votre choix, empruntés à la littérature ou à toute autre forme d'expression artistique, vous direz les réflexions que vous inspirent ces propos d'André Gide : « Je crois que la valeur d'un écrivain est liée à la force révolutionnaire qui l'anime, ou plus exactement, à sa force d'opposition. Cette force existe aussi bien chez Bossuet, Chateaubriand, ou, de nos jours Claudel, que chez Molière, Voltaire, Hugo et tant d'autres... Un grand é