Dans la scène 3 de l'acte III de Lorenzaccio, Musset prête à son héros, la boutade suivante : « Prends garde à toi, Philippe; tu as pensé au bonheur de l'humanité. » Que signifie un tel avertissement ? N'est-il pas discutable ?
Publié le 17/02/2011
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« Mon opinion, disait Montaigne, est qu'il faut se prêter à autrui et ne se donner qu'à soi-même «, parole surprenante que nous avons tôt fait de critiquer au nom de la générosité, de la philanthropie, du bonheur de l'humanité exige le dévouement de tous. Et pourtant Musset ne prête-t-il pas à Lorenzo cette affirmation : « Prends garde à toi, Philippe; tu as pensé au bonheur de l'humanité. Quels dangers, quels obstacles, quels pièges guettent l'homme qui s'est mis au service de l'humanité? La générosité est-elle un leurre?
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