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Cyrano de Bergerac - Dernière scène - Commentaire de texte: Acte V Scène 6

Publié le 04/04/2022

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cyrano

« DEVOIR MAISON COMMENTAIRE DE TEXTE Cyrano de Bergerac – Edmond Rostand Acte V Scène 6 Cyrano de Bergerac est une pièce de théâtre écrite par Edmond Rostand en 1897. C’est une comédie dramatique en cinq actes, écrite en vers.

Elle raconte l’histoire de Cyrano, qui est amoureux de sa cousine Roxane, qui est elle-même amoureuse de Christian, un jeune noble qui l’aime aussi en secret.

Roxane fait part de son amour pour Christian à Cyrano et demande à celui-ci de lui servir de parrain pour le protéger.

Cyrano accepte et finit donc par apprendre que Christian aime aussi Roxane.

Il va donc l’aider à la conquérir, bon gré mal gré, en lui soufflant des mots à lui dire et écrivant des lettres au nom de Christian.

Lorsque celui-ci meurt à la guerre, la supercherie n’est toujours pas révélée.

Ce n’est que quinze ans plus tard, dans la dernière scène de la pièce, que Roxane comprend que c’était en fait Cyrano qui écrivait toutes ces lettres et qu’il l’aimait aussi, mais celui-ci est sur le point de mourir après être tombé dans une embuscade.

Nous allons donc étudier comment est traitée la mort de Cyrano. Dans une première partie, nous verrons le comportement de Cyrano face à la mort ellemême, et dans une seconde partie nous évoquerons ses sentiments profonds et sa relation avec Roxane. I- Cyrano face à la mort a) L’esprit combatif de Cyrano Cette scène, la dernière de la pièce, se termine par la mort de Cyrano.

Celui-ci agonise et sent la mort s’emparer de lui petit à petit si bien qu’il délire et croit la voir devant lui (« Elle vient.

Je me sens déjà botté de marbre, Ganté de plomb ! »).

Cyrano fait preuve d’une grande force de caractère et d’une dignité sans pareil face à la mort (« je l’attendrais debout, et l’épée à la main ! », « ne me soutenez pas ! Personne ! »).

La mort ne lui fait pas peur, il la défie (« Je crois […] qu’elle ose regarder mon nez, cette Camarde ! ») bien qu’il sache que la cause est vaine (« C’est inutile ?...

Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès ! »). Pourtant, celui-ci est loin de se laisser abattre aussi facilement.

Il essaie tout de même de combattre la mort qu’il voit arriver face à lui (« se lève brusquement », « il tire l’épée », « il lève son épée », « il frappe de son épée le vide », « il frappe », « il s’élance l’épée haute »).

Tous les verbes d’action précédemment cités montrent sa détermination à affronter et battre la mort. Il essaie de combattre la mort mais aussi ses vieux ennemis qu’il croit voir dans sa folie prémortuaire (« je vous reconnais, tous mes vieux ennemis ! » « Le Mensonge », « les Compromis, Les Préjugés, Les Lâchetés ! », « je me bats ! je me bats ! je me bats ! »).

Cyrano se bat contre l’allégorie de la mort mais aussi les vices de l’humanité contre lesquels il s’est battu toute sa vie.

Il finit par perdre ce combat impossible mais en gardant tout de même son « panache », preuve que la mort ne lui a pas tout pris et qu’il est mort en laissant sa marque sur le monde. b) Un Cyrano regretté et admiré Ses amis Le Bret, Ragueneau et Roxane assistent impuissant aux derniers instants de Cyrano.

Roxane n’était d’ailleurs même pas au courant qu’il était déjà en train de mourir à la scène précédente (« Mais tout à l’heure alors… cette faiblesse ? », « que vous a-t-on fait ? »). Il y a le champ lexical de la tristesse (« ne pleure pas si fort », « larmes », « sanglotant », « fondant en larmes »).

Cyrano meurt entouré d’amis fidèles.

Ragueneau envisage de quitter. »

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