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Cyrano de Bergerac - Acte I - Scène 4 - Commentaire composé

Publié le 25/07/2012

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cyrano

 Au vers 390, l’interjection utilisée par Cyrano suivie des points de suspension à pour but encore une fois de faire monter le suspens, et d’introduire une plaisanterie. Ici, il se moque du Vicomte en faisant mine de l’avoir mal compris. Cet humour est souligné par le comique de geste que l’on perçoit dans la didascalie « saluant comme si le vicomte venait de se présenter « ainsi que la dernière de l’extrait « rires. «.  Aux vers 361 et 362 on relève un parallélisme en fin de vers entre « ces nobles galeries « et « ces folles plaisanteries « ainsi que la rime entre les deux derniers mots  Au vers 365 « Je me les sers moi-même, avec assez de verve «, ici Cyrano utilise une tournure emphatique qui permet de montrer l’estime qu’il a de lui, et

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« de l'habillement.

Ce vers se présente sous forme d'énumération qui se termine en exclamation.

Ici le Vicomte insiste sur le manque d'élégance de Cyrano et montrel'importance qu'il accorde au physique et à l'habillement On peut relever une épanadiplose aux vers 356 et 357 « … delettres et d'esprit : Mais d'esprit… » ; reprise du mot esprit qui souligne l'importance qu'y donne Cyrano. Au vers 385, on peut relever la réplique de Cyrano « Je n'ai pas degants? … La belle affaire ! ».

Il pose une question rhétorique en reprenant le reproche du Vicomte.

Les points de suspension qui viennent après la question ont pourbut de laisser le temps au public et au Vicomte de s'imaginer ce qu'il pourrait dire, cela a un effet de suspens.

L'exclamation « La belle affaire ! » ne fait qu'accentuerce suspens en retardant le moment de la moquerie.

Tous ces procédés visent à introduire la plaisanterie de Cyrano.Enfin, il raconte une courte histoire aux vers 386 à 388 de manière hyperbolique (« très vieille » et « fort importun ») afin de faire rire le public et, par la mêmeoccasion, menacer le Vicomte (« Je ‘lai laissé dans la figure de quelqu'un »). Au vers 389, le Vicomte profère une accumulation d'injures visantCyrano : « Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule ».

Il prouve par ces mots sont inaptitude à argumenter ou a répondre aux provocations verbales de Cyrano.Incapable de riposter par une réponse intelligible, il préfère les injures. Les didascalies « suffoqué » et « pétrifié » renforcent l'impressionque donne le Vicomte d'être à court de mots.

Le champ lexical de la culture scientifique : « atome » (v.368) ; « lettres » (v.355 et v.358) ; « invention » et « exploits » (v.381).

Le champ lexical de l'apparence/habillement : « élégances » ;« m'attife » ;« freluquet » ; « coquet » ; « chiffonné » ; « corset » ;« rubans » ;…etc.

Au vers 390, l'interjection utilisée par Cyrano suivie des points desuspension à pour but encore une fois de faire monter le suspens, et d'introduire une plaisanterie.

Ici, il se moque du Vicomte en faisant mine de l'avoir mal compris.Cet humour est souligné par le comique de geste que l'on perçoit dans la didascalie « saluant comme si le vicomte venait de se présenter » ainsi que la dernière del'extrait « rires.

».

Aux vers 361 et 362 on relève un parallélisme en fin de vers entre« ces nobles galeries » et « ces folles plaisanteries » ainsi que la rime entre les deux derniers mots Au vers 365 « Je me les sers moi-même, avec assez de verve », iciCyrano utilise une tournure emphatique qui permet de montrer l'estime qu'il a de lui, et sa fierté puisqu'il ne laisse personne se moquer de lui… autre que lui-même.. »

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