cyrano de bergerac acte 3 scene 7

« qui montre l'agitation intérieur de Cyrano et donne le sentiment qu'il s'exprime avec trouble et donc avec spontanéité.

La rapidité des rythmes renforce l'impression d'un discourt spontané, et les nombreux enjambements, eux, font oublier l'allure des vers.

Ce discours a une apparence naturelle qui va toucher et même transformer Roxane, mais le spectateur est plus touché qu'elle, puisqu'il saisit le double sens de certains propos. Cyrano se dévoile sans que Roxane comprenne ses sous-entendus.

Cyrano fait allusion au passé car lui et Roxane sont cousins et enfants ils ont passé tous leurs étés ensemble.

Et donc Cyrano exagère beaucoup moins que Roxane ne la crois lorsqu'il dit « De toi, je me souviens de tout, j'ai tout aimé » au vers 1448.

Cyrano imagine Roxane et Christian éloigné l'un de l'autre, comme le montre les adverbes « de loin », « parfois », et « un peu ».

La propre réalité de Roxane sera alors mise a nu suite a l'intervention de Christian lui réclamant un baiser, et sont désir naturel va prendre le pas sur la vision précieuse de l'amour.

Cyrano est en apothéose face a Roxane, car il peut lui parler, la sentir physiquement « le tremblement adoré de (sa) mains »  , l'entendre lui répondre, c'est un rêve inespéré pour Cyrano.

Il appel deux fois la mort dans cet extrait parce qu'il sait que si ce soir là il est au comble du bonheur, demain, il sera au comble du désespoir.. »