Critique et Réception de Germinal

« bonne pédagogie journalistique.

Le lecteur est assuré de comprendre, de ne pas s’égarer dans ce labyrinthe. II – Critiques contre l’œuvre La critique négative trouve encore matière à exprimer sa virulence quand paraît Germinal .

Le 18 août, Paul Bonnetain, J.H.

Rosny, Lucien Descaves, Paul Margueritte et Gustave Guiches publient dans Le Figaro , journal de droite, leur " Manifeste des Cinq " dirigé contre le roman : ils protestent, au nom de leur "conscience" littéraire, contre un tel "recueil de scatologie", contre "cette imposture de la littérature véridique"...

Anatole France, de son côté, jette l'anathème sur l'œuvre de Zola.

La bourgeoisie dans sa majorité, s’est sentie outrée et a aperçu l’œuvre comme un tract révolutionnaire de Zola qui soutiendrait les milieux gauchistes et socialistes. L’animosité des bourgeois s’est bien exprimée puisque de nombreuses caricatures ont été publiées pour ridiculiser l’auteur.

(Citations du livre) En 1887, les artistes qui s’intéressent à Zola sont surtout les caricaturistes.

Par exemple, on voit un personnage à grosse tête courronnée de lauriers, ventre rond et jambes atrophiées, chevauchant un cochon ailé. (Montrer l’image) Conclusion Germinal,   tout comme la série des Rougon­Macquart dans laquelle il est   ancr é, est unique en son genre.. »