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Cours sur la renaissance et l'humanisme

Publié le 05/01/2013

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RENAISSANCE et HUMANISME.       I- Le contexte historique. 1°- Les temps nouveaux. ● Du Moyen Age à la Renaissance, le passage ne s’est pas fait brusquement. Il y a eu, tout au long du Moyen Age, des renaissances successives, après des périodes de décadence et d’assoupissement. ● Le XVème siècle apparaît comme une époque de transition : D’ailleurs, les pensées, les goûts et les tendances du Moyen Age n’ont pas disparu en un jour, comme le prouvent les textes de François Rabelais, de Clément Marot ou de Marguerite de Navarre. ● Dès le début du XVIème siècle, principalement à l’avènement de François I, en 1515, apparaît un courant d’aspirations nouvelles, en réaction contre l’ascétisme, la mystique austère, les idées et les mœurs médiévales. ● L’une des causes principales de ces nouvelles idées est les grandes découvertes : Les voyages de Christophe Colomb, de Vasco de Gama, de Magellan offrent à la réflexion des horizons nouveaux. Les découvertes scientifiques et techniques entraînent peu à peu une révolution des idées, d’autant plus que l’imprimerie, « Sœur des Muses et dixième d’elles « (Du Bellay), permet une plus large diffusion des œuvres littéraires. ═► La nature humaine est un doux guide, voilà pourquoi l’humaniste est ouvert aux civilisations étrangères. Avec Ambroise Paré, l’anatomie et la chirurgie sortent de l’enfance. Copernic, en s’imposant lentement, ouvre une ère nouvelle de la pensée humaine.   2°- Les origines de cette Renaissance. ● Le terme de « Renaissance « est ignoré du XVIème siècle. Il date de Georgio Vasari, auteur en 1550 d’une histoire de l’art italien, depuis son réveil, rinascita, jusqu’à Michel-Ange. Il implique pour l’auteur et sa génération, une résurrection des arts et des Lettres en décadence depuis l’époque médiévale. Dès le début du XIXème siècle, la Renaissance, qui se situe entre le XIVème et le XVIème siècles, au gré des différentes nations, est tenue pour l’aurore des Temps modernes, l’époque du « réveil des études «, puis, plus récemment, de la « renaissance de l’Antiquité «. Pour beaucoup, elle marque la rupture avec un Moyen-Age décadent, ses superstitions, ses servitudes, elle réhabilite l’esprit païen, en assurant la libération de l’Homme par la raison, elle est « Une découverte de l’Homme et du monde «, (Jules Michelet). Elle peut être qualifiée de « Révolution culturelle «, car elle s’inscrit dans le cadre des arts, des lettres, de la pensée philosophique, morale et religieuse. En Italie, elle s’affirme comme le réveil de la culture antique, oubliée du Vème au XIVème siècles. ● Elle vient de l’Italie : la Renaissance y fleurit depuis un siècle, et la chute de Constantinople (1453), a fait affluer dans ce pays des érudits grecs, porteurs de manuscrits anciens, et d’idées nouvelles. D’ailleurs, la terre de Virgile est toujours restée plus près que la France des sources latines. ● A son exemple, les Humanistes français vont rechercher l’inspiration antique. Depuis les guerres d’Italie (1494), les contacts entre les deux pays sont nombreux. En Italie, les seigneurs français apprennent à goûter la douceur de vivre, de retour en France, ils s’efforcent de reconstituer autour d’eux un cadre raffiné et luxueux. L’Italie est aussi le pays de référence des artistes, car elle est la patrie du savoir et des Muses.   3°- Le rôle de François I. ● En tant que mécène, il a coordonné les enthousiasmes, pour faciliter leur réalisation. ● Favorable à l’esprit nouveau, ce roi dont l’instruction a pourtant été bien négligée au point qu’il ne savait pas le latin, se fit le protecteur des savants, des écrivains, des artistes, méritant le titre de Père des Lettres. Dans cette tâche, il fut secondé par sa sœur, Marguerite d’Angoulême, puis reine de Navarre, protectrice de Marot, et elle-même auteur de l’Heptaméron, recueil de nouvelles à la manière de l’Italien Boccace, et de plusieurs poésies. ● En 1530, François I fonde le Collège des lecteurs royaux, ancêtre du Collège de France. Il s’agit d’un groupe de professeurs payés sur la cassette royale, et échappant, grâce à la protection directe du souverain, à la tutelle de la Sorbonne (Faculté de théologie à Paris). ● Il ouvre aussi sa bibliothèque aux Humanistes, et l’enrichit de manuscrit grecs et d’un exemplaire de chaque nouveau livre publié. Ainsi les lettres d’humanité trouvent, avec une consécration officielle, de précieux moyens de diffusion.   4°- Les guerres de religion. ● La Réforme : Humanisme et réforme ont une origine commune : retour aux textes et réflexion critique. Erasme et Lefèvre d’Etaples étudient ...
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« ═► La nature humaine est un doux guide, voilà pourquoi l'humaniste est ouvert aux civilisations étrangères. Avec Ambroise Paré, l'anatomie et la chirurgie sortent de l'enfance. Copernic, en s'imposant lentement, ouvre une ère nouvelle de la pensée humaine.   2°- Les origines de cette Renaissance. ● Le terme de « Renaissance » est ignoré du XVIème siècle.

Il date de Georgio Vasari, auteur en 1550 d'une histoire de l'art italien, depuis son réveil, rinascita, jusqu'à Michel-Ange.

Il implique pour l'auteur et sa génération, une résurrection des arts et des Lettres en décadence depuis l'époque médiévale. Dès le début du XIXème siècle, la Renaissance, qui se situe entre le XIVème et le XVIème siècles, au gré des différentes nations, est tenue pour l'aurore des Temps modernes, l'époque du « réveil des études », puis, plus récemment, de la « renaissance de l'Antiquité ».

Pour beaucoup, elle marque la rupture avec un Moyen-Age décadent, ses superstitions, ses servitudes, elle réhabilite l'esprit païen, en assurant la libération de l'Homme par la raison, elle est « Une découverte de l'Homme et du monde », (Jules Michelet).

Elle peut être qualifiée de « Révolution culturelle », car elle s'inscrit dans le cadre des arts, des lettres, de la pensée philosophique, morale et religieuse.

En Italie, elle s'affirme comme le réveil de la culture antique, oubliée du Vème au XIVème siècles.

● Elle vient de l'Italie : la Renaissance y fleurit depuis un siècle, et la chute de Constantinople (1453), a fait affluer dans ce pays des érudits grecs, porteurs de manuscrits anciens, et d'idées nouvelles.

D'ailleurs, la. »

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