courir d' Emile Zatopek
Publié le 02/03/2022
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Commentaire de Français
Né le 26 Décembre 1947, Jean Echenoz est un romancier contemporain.
Après des études
de sociologie et avoir travaillé pour l’AFP et le journal l’Humanité , il se tourne vers la littérature
soutenu par Jérôme Lindon ,le directeur des Editions de Minuit qui publie son premier roman Le
Méridien de Grenwich en 1979.
Il connaît le succès et a publié de nombreux romans couronnés
par une dizaine de prix littéraires dont le prix Médicis pour Cherokee (1983) roman policier un peu
décalé et le prix Goncourt pour Je m’en vais en 1999.
Courir paru en 2008 est le second roman
biographique après Ravel en 2006 consacré au célèbre musicien et le dernier de cette trilogie étant
Des éclairs (2010) ayant pour sujet Tesla l’inventeur du courant alternatif.
Courir concerne Emil
Zatopek, un coureur tchèque (1921-2001) quatre fois médaillé d’or aux J.O et dix-huit fois
champion du monde.
Ce roman choisit la période de la carrière sportive du coureur avec une
alternance sur la situation historique et politique de l’époque.
L’extrait que nous allons étudier se
situe au Chapitre 8.
Nous pouvons constater un point de vue externe, le narrateur fait des
commentaires et on y trouve également des descriptions.
Nous nous demanderons comment est
qualifiée la façon de courir d' Emile Zatopek.
Pour répondre à cette problématique, dans un premier temps, nous analyserons que la façon de
courir de l’athlète est étrange, voire comique.
Enfin, dans un second temps, nous verrons que les
formes d'entraînement d’Emile Zatopek lui ont permis de battre de nouveaux records.
Tout d’abord, le narrateur décrit la manière de courir d’Emile Zatopek en l’opposant aux
autres coureurs.
Pour cela, il décrit “ des coureurs qui ont l’air de voler, d'autres qui ont l’air de
danser, d’autres paraissent défiler, certains semblent avancer comme assis sur leurs jambes” (l 3-5) .
En employant les verbes “voler”, “danser”, ou encore “défiler” (l 3-4), l’auteur utilise le champ
lexical de la beauté, de la légèreté ou encore de l’élégance pour décrire les coureurs.
A la ligne 7,
nous pouvons constater une opposition lorsque le narrateur décrit Emile “ Emile, rien de tout
cela”.
En effet, le narrateur constate que Emile se “creuse” (l-7): “ Emile, on dirait qu’il creuse ou
qu’il se creuse”.
De plus en utilisant une comparaison, l’auteur nous fait comprendre la différence
d’Emile des autres coureurs en utilisant un vocabulaire péjoratif pour le décrire “ comme un transe
ou comme un terrassier” En utilisant les mots “transe” et “terrassier”, nous pouvons imaginer qu’il
perd le contrôle de lui en courant.
Le narrateur utilise le champ lexical de la souffrance en employant des mots tels que
“lourde, heurtée, torturée", nous comprenons alors que la manière de courir d’Emile Zatopek est.
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