Corrigé du commentaire d'Émile Zola, La Fortune Des Rougon, Chapitre I
Publié le 17/06/2012
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Rappelons qu’avant d’être le « chant national « de la République française, la musique attribuée à Rouget de l’Isle fut justement le chant de marche des volontaires marseillais. C’est donc en référence à leurs illustres parents que les Provençaux reprennent doublement à leur compte la défense de l’idéal révolutionnaire. Zola évoque cette Marseillaise comme un chant de guerre, les voix s’expriment comme des instruments de musique martiaux : « trompettes «, « cuivre «, « tambour que frappent les baguettes «. L’auteur amplifie l’impression sonore par des expressions hyperboliques. La clameur est « monstrueuse «, elle « emplit le ciel «, elle est « soufflée par des bouches géantes «. Le spectre acoustique est saturé des basses aux aigus par des voix « vibrante[s] « et « sèche[s] «. L’hymne barbare entre en accord avec les éléments : l’écho est poétiquement transformé en voix de la nature, comme pour signifier que la cause des révoltés est légitime au point que plantes et minéraux prennent fait et cause pour elle.
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