corpus sur l'histoire et le roman

« De même, dans « Les Misérables », la description précise d’Hugo permet de se faire une idée précise de la bataille, de plus ces successions d’actions créent un sentiment de foule, de désordre, le lecteur est surpris. Alfred de Vigny, dans sa préface, s’interroge sur les relations qui lient le roman et l’histoire. Pour lui, il ne faut pas se contenter de rapporter simplement les différentes périodes marquantes de notre histoire, cela à un impact très faible sur la société.

Il faut arriver à concilier roman et histoire pour lui donner sens.

Puis que de simples « chroniques » ne peut intéresser les gens, « Il leur manque toujours un enchaînement palpable et visible » C’est pour cela, qu’il fait l’éloge du roman.

Il l’associe à « l’amour du FABULEUX ».

Il faut arriver à énoncer l’histoire à l’aide d’exemples précis, « des exemples qui pussent servir aux vérités morales », il permet aussi d’enseigner le lecteur « qui puissent amener sans divergences, à une conclusion morale ».

Le texte d’Hugo et Stendhal sont des romans qui parlent d’histoire, il se rapproche de la vision de Vigny.

Pour Stendhal, on a vu précédemment qu’il utilise Fabrice Del Dongo, pour nous faire vivre la bataille de l’intérieur. Il permet ainsi au lecteur de vivre cette bataille à travers Fabrice (soldats de la bataille).

Il permet ainsi une vision réaliste et héroïque de la bataille.

Pour Hugo, il n’utilise pas de personnage mais nous fait une description précise de la bataille.

Cela permet au lecteur de s’imaginer le caractère de cette bataille, il encense les troupes françaises.

Ces romans nous proposent la vision d’un roman historique et réaliste. On a vu dans ce corpus, que ces quatre œuvres étaient à la fois communes mais aussi différentes.

Elles sont communes puisque qu’elles parlent d’histoire, dans 3 de ses œuvres ils évoquent l’époque Napoléonienne.

Dans le texte de Stendhal, Hugo et le tableau d’Andrieu, ils utilisaient un point de vue qu’ils leur est propres.

Ces choix provoquaient de multiples effets sur le lecteur, notamment l’effet de foule, de peur.

De plus, Vigny, Stendhal et Hugo nous proposent une vision du roman commune.

Il faut proposer un roman historique, réaliste et enrichissant pour le lecteur, ce qui permet d’enseigner et informer le lecteur sur l’histoire tout en le rendant attrayant.. »