Corpus: le roman et la nouvelle au XIXème siècle
Publié le 12/12/2015
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Dans ce corpus, nous allons étudier le roman et la nouvelle au XIXème siècle. La première œuvre s’intitule Un cœur simple, écrit par G. Flaubert en 1877 ; le deuxième texte est extrait d’Au Bonheur des Dames de E. Zola et paru en 1883 ; et enfin, nous avons un texte de G. de Maupassant, Bel-Ami, publié en 1885. Nous nous demanderons alors en quoi ces extraits présentent les personnages de façon réaliste. Nous allons commencer par étudier l’oppression du travail sur le peuple puis ses conséquences sur la vie des travailleurs. Au XIXème Siècle, le peuple est exploité par le travail. L’illusion réaliste est alors crée par la précision des portraits portant sur les facettes du personnage. Dans Un cœur simple, Flaubert nous décrit les capacités de Félicité par une énumération de verbes d’action (Paragraphe 2 « faisait, …cousait, …lavait, …repasser, …savait brider, …engraisser, …battre le beurre). Dans Au Bonheur des Dames, Denise est vendeuse dans ce magasin, malgré les conditions douloureuses et difficiles. Dans Bel-Ami, Maupassant parle d’une ancienne paysanne, qui a travaillé toute sa vie et qui maintenant est trop vieille pour continuer à travailler. La vie des personnages ne se résume qu’au travail (Un cœur simple, « …travaillait jusqu’au soir sans interruption », l.10) et ont une vie abrutissante, où ils agissent comme des automates (Un cœur simple, « …semblait une femme en bois fonctionnant de manière automatique », l.30-31)Les trois textes présentent trois personnages au vie différente. Dans le premier, nous avons Félicité qui est une servante qui se fait exploiter. D’après les verbes d’actions relevés à propos de ses ...
«
XIXème Siècle, l’argent est l’un des pilier les plus important de la stabilité d’une vie humaine.
C’est
pour cela que Félicité, Denise et la mère Duroy ont toutes des caractéristiques de comportement liés
au manque d’argent.
Nous avons commencé par étudier les caractéristiques de ce travail oppressant et du manque
d’argent.
Ces deux facteurs sont en général à l’origine des portraits personnages.
Par exemple, dans
Un cœur simple , Félicité est décrite simplement.
Elle a une voix aigüe et un visage maigre.
Le travail
l’a tellement changé qu’on ne sait plus quel âge elle a tellement sa peau est abîmée et fatiguée.
Dans
le cas de Denise, celle-ci est trop pauvre pour s’acheter une nouvelle paire de chaussure, ce qui lui fait
mal.
Je peux d’ailleurs relever un champ lexical de la douleur (« cassaient les bras », « terribles
fatigues », « courbatures », « épaules meurtries »,…texte intégral).
Dans ce cas-là, on comprend
mieux le sens étymologique du mot travail, celui-ci désignant un instrument de torture.
Dans le
troisième texte, la mère Duroy a elle aussi connu un travail difficile (« doigts usés », « membres
déformés ») qui l’a aussi atteint moralement.
La mère Duroy est devenue une personne froide et
austère (« elle ne parlait point », l.4, « toujours triste est sévère », l.4-5) et qui éprouve une haine
pour sa belle-fille, une haine qui exprime la lutte des classes (« épiant de l’œil », l.5, « haine » l.5 et
l.6).
Ainsi, le manque d’argent se fait sentir chez le prolétariat et la bourgeoisie ne fait rien qui puisse
arranger les ouvriers.
Le Réalisme se caractérise par la précision des détails ainsi que de la volonté de copier le réel.
Il s’appuie aussi sur la focalisation.
Dans Un cœur simple , le point de vue est omniscient.
Il nous
donne ainsi l’impression d’être partout et nous permet d’obtenir beaucoup de détails à propos de
Félicité ou du reste de l’histoire.
Grâce à ce point de vue, Flaubert nous exprime sa façon de voir la
manière de vie d’une ouvrière et les détails nous permettent d’en savoir beaucoup sur la vie du
personnage et de pouvoir s’imaginer à sa place.
Le texte de Zola est lui aussi écrit avec un point de
vue omniscient.
On connait la douleur de Denise.
Zola, comme Flaubert, décrivent parfaitement les
personnages, comme s’ils les voyaient, les rendant plus réels qu’ils ne le paraissant déjà.
Tout comme
les deux autres, Bel-Ami a aussi une focalisation omnisciente.
On sait ce que ressent la mère Duroy, et
on devine aisément les raisons de ses agissements.
Cette focalisation omnisciente apporte plus de détails, de précisions.
Le narrateur nous relate tous
les faits et gestes des personnages, les paroles, ainsi que les pensées de ses personnages.
Il sait tout,
rien ne lui est caché.
Dans ce corpus, les textes étudiés décrivent les personnages de manière réaliste par de
longues et précises descriptions.
Les trois textes représentent un travail oppressant et harassant et de
sa place dans la vie du peuple.
Dans Au Bonheur des Dames , nous sommes témoins de l’influence du
manque d’argent dans les vêtements (chaussures).
Les textes nous présentent aussi des êtres brisés
par le travail tant physiquement (aux membres blessés et déformés) que moralement (absence de
sentiment, influence de sentiments haineux).
Dans Un cœur simple , Flaubert nous parle aussi de
religion comme d’une échappatoire du réel.
La condition ouvrière au XIXème siècle est donc décrite
de manière réaliste, sans idéalisation..
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