CONFLIT ENTRE LA CULTURE TRADITIONNELLE ET LE MODERNISME A TRAVERS LE BISTUORI DES LARMES DE RAMONU SANUSI AIZEBIOJE, ANTHONY A. C
Publié le 09/02/2025
Extrait du document
«
RESUME
La tradition et le modernisme sont deux mots en tout cas opposés.
Le premier représente plus ou
moins le passé alors que le deuxième explique le monde comme il est aujourd’hui.
Très souvent,
on constate des conflits entre les deux.
La tradition reflète non seulement la manière de vivre
dans la communauté, mais il s’agit aussi de la manière de penser.
Le modernisme cherche à
changer les moyens de faire les choses de la tradition ayant les aspects négatifs de penser, les
habits, le comportement surtout lorsqu’il s’agit de la famille.
Pour notre étude, nous en
emmenons pour comparer la modernisation et la tradition, pas pour dire que l’une est meilleure
que l’autre mais pour regarder les aspects conflictuels entre les deux.
Nous ferons une critique
socio culturelle approfondie des deux concepts, en les comparants.
L’une de notre raison est la
plupart des africaines sont éloignés de leur tradition à cause du modernisme.
Donc, c’est
nécessaire pour étudier le sujet du conflit entre la tradition et le modernisme en s’appuyant sur Le
Bistouri des larmes de Ramonu Sanusi comme un texte de base.
Mots clés : Tradition, Modernisme, Conflit, Culture.
Introduction
Selon les historiens de la littérature africaine, la littérature écrite a succédé à la
littérature orale.
Elle se situe aux confluents de divers courants : ses propres traditions locales,
l’impact des civilisations étrangères, l’influence des évangélisations chrétiennes et de la
conquête arabe.
C’est évident que sans la révolution de l’écrit née de l’avènement de
e
l’imprimerie au XV siècle qui est arrivée dans le continent africain très tard, on aurait continué
toujours dans le domaine de l’oralité.
Aujourd’hui, la littérature africaine a pris une nouvelle
forme.
A travers la littérature africaine on trouve qu’il y a beaucoup d’aspects qui intéressent
les écrivains africains.
On entend
parler de la religion, de la corruption, du conflit
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socioéconomique, politique, etc.
Dans ce travail, on va regarder de près le conflit entre la
culture traditionnelle africaine et le modernisme en Afrique.
La tradition et le modernisme en Afrique sont deux mots en tout cas opposés.
Le
premier représente plus ou moins le passé alors que le deuxième explique le monde comme il
est aujourd’hui.
Très souvent, on constate des conflits entre les deux.
La tradition reflète, non
seulement la manière de vivre dans la communauté, mais il s’agit aussi de la manière de
penser.
Certains gens partagent l’avis qu’il n’existe encore quelques choses du passés dans la
vie d’aujourd’hui.
Toute chose doit se soumettre aux changements modernes.
Les écrivains
africains dans leurs œuvres essayent de montrer la différence entre telle tradition et le
modernisme comme nous constatons dans le Bistuori des larmes de Ramonu Sanusi.
La tradition peut impliquer la transmission de la parole, des faits historiques, des
coutumes, des légendes d’une génération à l’autre.
Cet héritage immatériel peut constituer le
vecteur d’identité d’une communauté humaine.
Dans son sens absolu la tradition est une
mémoire et un projet en un mot, une conscience collective.
Le souvenir de ce qui a été avec
le devoir de transmettre et de l’enrichir.
Avec l’article indéfini une tradition peut désigner un
mouvement religieux par ce qui l’anime où plus couramment, une pratique symbolique
particulière.
Comme par exemple, les traditions populaires.
Dans le langage courant, le mot
tradition est parfois employé pour désigner un usage, voire une habitude, consacrée par une
pratique prolongée au sein d’un groupe social même restreint, par exemple une tradition
familiale.
Quand nous parlons du modernisme ou de la modernisation, c’est l’acte de moderniser
selon la situation actuelle.
C’est un changement qui se voit dans tous les aspects de la vie entière.
Le modernisme cherche à changer les moyens de faire les choses de la tradition ayant les aspects
négatifs de penser, les habits, le comportement surtout lorsqu’il s’agit de la famille.
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Au niveau de l’éducation moderne, il parait que beaucoup de choses sont mélangés.
Tout le
monde doit s’inscrire pour être reconnu dans la société.
Dans quelques œuvres africains, on voit l’existence de la tradition et la modernisation de
la même société.
La plupart des écrivains africains essayent de nous montrer les aspects négatifs
des deux côtes de la tradition et du modernisme.
Dans l’un des œuvres d’Ahmadou Kourouma
Les soleils des indépendances (1970), nous lisons donc, un récit brossant le portrait d’une Afrique
en plein bouleversement partagé entre soif de renouvellement et respect des traditions.
Cette
ambivalence reste d’ailleurs encore d’actualité avec les difficultés du continent africain à travers
sa place dans une société mondiale régie par les grands pays industrialisés.
Selon les œuvres des
écrivains africains, le modernisme est caractérisé par l’opposition à la culture africaine aux
mythes et coutumes locaux qu’une société développée ne saurait comprendre.
Cette opposition
résulte d’une cohabitation difficile entre deux univers différents : une société avide de
changement et de renouvellement et des traditions africaines ancestrales.
Kourouma par exemple,
exprime très bien cette dualité difficile à travers le personnage de Fama, homme très attaché au
respect des traditions mais qui évolue tout de même dans son temps et espère changer les choses
en prenant parti dans la politique du pays.
Sachant que le modernisme fait partie du christianisme, selon le roman de Ramonu
Sanusi, dans Le Bistouri des larmes (2005) "le christianisme est une religion monothéiste qui
émerge du judaïsme et qui se base sur la personne de Jésus-Christ de Nazareth, le fils de
Dieu".
Le père Benoît est le symbole de la modernisation aussi que le christianisme.
Il
construit une église et le peuple se présente une nouvelle manière de faire les choses.
Chaque sujet a son propre but, un écrivain n’écrit pas un roman ou une pièce de théâtre
sans avoir les motifs.
Pour notre étude, nous en emmenons pour comparer la modernisation et
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la tradition, pas pour dire l’un est meilleur que l’autre mais pour regarder les aspects négatifs
des deux.
Nous ferons une critique approfondie des deux en les comparants.
L’une de nos raisons est que la plupart des africaines sont éloignés de leur tradition à
cause du modernisme.
Donc, c’est nécessaire pour étudier le sujet du conflit entre la tradition
et le modernisme en s’appuyant sur Le Bistouri des larmes de Ramonu Sanusi comme un
texte de base.
L’analyse du conflit entre la tradition et la modernité
Le Bistouri des larmes est un roman qui montre la culture traditionnelle à travers le
village fictif de Mandibou.
Le roman essaie de donner la beauté aussi que dans la vie, il y a
toujours le côté négatif pour chaque chose qui existe en terre.
À travers le travail, nous allons
constater la faiblesse de la culture traditionnelle africaine..
Le conflit qui existe entre la culture traditionnelle africaine et la modernisme est celui
qui montre que les idées de la culture traditionnelle sont très différentes de ce que nous avons
dans le monde occidental que nous considérons comme le modernisme.
Dans le roman Le
Bistouri des larmes, nous voyons les conflits qui existent entre les deux ; le conflit de deux
cultures qui commence dès l’arrivée du père Benoît, un blanc à Mandibou.
Il voit comment la
vie se déroule à Mandibou et il a des problèmes avec ces croyances, les manières et les
modes de vivre à Mandibou.
Il critique cela en plein vie mais dans le cœur, il n’est pas
satisfait.
Le père Benoît observe le village de Mandibou, et il remarque certaines choses qui
étaient barbares :
Il avait eu la nausée après avoir regardé les costumes garnis de
cauris, recouvert de plumes d’oiseau et tache de sang que portait
Ahmed.
Pour le père Benoît cet homme devait être le
représentant du satan sur terre mais il n’osa pas arrêter Ahmed
et le laissa donc pour suivre son chemin.
(86).
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Cette citation ci-dessus nous démontre que le père Benoît n’est pas content avec
l’habillement d’Ahmed mais il ne l’a pas arrêté.
Pour le père, il voit Ahmed comme
quelqu’un malheureux.
Avec le christianisme les gens doivent se comporter, de s’habiller de
vivre et de servir Dieu.
Un individu qui fait le contraire est considéré comme un diable.
Sur le plan culturel, Mandibou est un village au Niagara.
Selon ce roman, le village
est traversé par des sentiers étroits bordés maigres cocotiers et de baobabs bien plein.
Le
village est plein de traditions.
À travers tout ce que les gens font, nous notons les éléments de
la vie culture traditionnelle ; leurs manière de manger, de se divertir et dans leur croyance.
Nous allons démontrer dans les grandes lignes qui suivent, les aspects de la culture
traditionnelle à travers le roman.
À Mandibou, la culture traditionnelle est plein des activités.
Dans le mariage par
exemple, il y a une manière que cela est fait.
Ce n’est pas toujours le choix fait par la femme
mais les....
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