Confession de Rousseau
Publié le 13/12/2012
Extrait du document


«
Ce passage difficile à dire a été longtemps incompris par Rousseau : « Tourmenté longtemps sans
savoir de quoi ».
Il s’est demandé ce qu’il y avait de mal et cela a modifié sa personnalité.
3) Rupture entre les êtres
Alors qu’il s’est senti longtemps un petit enfant « 8 ans ».
Le changement brutal de chambre est mal
vécu par rousseau qui n’est pas satisfait de cette perte : « l’honneur dont je me serais bien passé ».
Il
ironise sur cette privation qu’il n’a pas souhaité.
Il perd une seconde fois sa mère, ici de
substitution, et de manière brutale.
La rupture n’est pas expliquée par Rousseau , car il ne comprend pas son changement brutal de
statut.
Il a ressenti le trouble auprès de Mlle Lambercier sans comprendre.
Il ressent bien
l’hypocrisie des adultes, l’idée de prétexte : « fatiguée de le fesser » alors que ceci n’est pas
suffisant à ce changement.
Ce mensonge est une rupture de conscience avec les adultes.
Mlle
Lambercier à la fin du passage est ressentie comme une « femme de 30 ans » et non plus comme
une mère.
Ceci est rendu décisif par le fait que cela va avoir des conséquences sur sa vie future.
III Influence sur sa vie future
1) Sexualité particulière
Ceci explique sa sexualité au cours de sa vie.
Il a une sexualité primitive : masochisme.
Ceci
provoque chez lui, des réactions de plaisir lors des fessées de Mlle Lambercier.
Ce besoin a pour
effet chez rousseau de voir rendre toutes les femmes comme Mlle Lambercier : « faire autant de
demoiselles Lambercier ».
Sa sexualité particulière a provoqué cette chasteté.
Rousseau qui ne pouvait pas vivre ce qu’il voulait, a longtemps été frustré par l’incompréhension de
sa sexualité particulière mais compensé par des histoires d’amour.
Il a toujours un besoin brutal
d’amour maternel qu’il retrouvera auprès de Mme de Warens.
2) Critique de l’éducation
C’est le comportement adulte qui a entraîné une perversion sexuelle.
Il met en cause le silence des
adultes qui n’expliquent rien.
Son éducation ne repose pas sur l’échange mais que est contre nature.
Ceci permet à rousseau de se déculpabiliser.
Rousseau tire parti de son expérience qu’il analyse dans « l’Emile ou de l’éducation ».
Conclusion :
On retrouve dans ce passage la confirmation de tout dire.
Cette évocation de la sexualité est
novatrice.
Il a pressenti la sexualité infantile telle que Freud la présentera.
Il explique l’importance de l’enfance.
Il tire, de son existence, parti qu’il analyse.
Il accuse
l’éducation des adultes qui ont accentué sa sexualité particulière.
Ses goûts sont les conséquences
des châtiments qu’il a reçus.
L’écriture de ses événements a peut-être provoqué auprès de lui un certain plaisir, bonheur.
La peigne cassé
II - Regard de Rousseau adulte sur lui enfant
Cette nouvelle anecdote de son enfance l’a marqué moralement.
C’était une punition avec une
insistance signifiante sur cet acte.
Cette anecdote est un support de réflexion que Rousseau utilise
pour nous faire réfléchir.
Il remontre jusqu’aux 1ères traces de l’être sensible.
Il est alors chez le
pasteur à Bossey.
Il va être accuser injustement d’un acte.
I - Anecdote dramatisée.
»
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