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CONDITION HUMAINE LECTURE ANALYTIQUE

Publié le 18/11/2018

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Introduction :   Les hommes doivent souvent faire des choix. Certains sont plus délicats que d’autres, mais les plus complexes sont ceux qui opposent la morale personnelle et le bien du plus grand nombre. Malraux, écrivain et aventurier engagé, écrit après son voyage en Asie La Condition humaine en 1933. Dans cet incipit, le personnage central est confronté à un choix de cet ordre. Dès les premières lignes, le lecteur est plongé dans une scène de crime à l’atmosphère oppressante digne d’un roman policier ou noir. Mais c’est l’angoisse de l’assassin et non de la victime qui est amené à partager. En quoi cet incipit remplit sa fonction et amorce t-il une scène de réflexion majeur sur la condition humaine ? Nous verrons comment cet incipit habile happe le lecteur puis quel personnage tourmenté et complexe il met en scène.   Plan :   I / Un début de roman habile qui intrigue le lecteur     Un début « in media res »  L’effet d’attente  L’effet de proximité, d’identification   II / Un personnage complexe    Un personnage hésitant et partagé  Un personnage tragique  Un assassin   ————————————————————————————————————————   I / Un début de roman habile qui intrigue le lecteur     Un début ...
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«    Un personnage hésitant et partagé  Un personnage tragique  Un assassin   ????????????????????????????????????????   I / Un début de roman habile qui intrigue le lecteur     Un début « in media res »   Le lecteur est surpris car il est immédiatement transporté « in media res », au milieu de l'action, dans le récit d'une scène de meurtre.

L'identité du meurtrier est connu « Tchen » (l-1), premier mot du roman.

La victime est elle inconnu, seul le corps est décrit par une comparaison : « corps moins visible qu'une ombre » (l-4) et réduit à « ce pied à demi incliné ». Le cadre spatio-temporel est brouillé, peu explicite.

On remarque l'heure et la date : « 1 mars 1927 / Minuit et demi ».

Le pays est inconnu que le lecteur découvre avec « moustiquaire » ; « Tchen » à consonance asiatique. Nous sommes en pleine ville par la description de « la lumière qui venait du building ».

Tout cela n'informe guère le lecteur.

Les informations sont vagues.

Le lecteur ignore qui est Tchen mais est plongé au coeur de l'assassinat.    . »

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