Comtesse le grand magazine féminin accueille aujourd'hui La Vieille et Cunégonde pour nous parler de la conditions de vie des femmes au XVIIIe Siècle
Publié le 09/09/2015
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Comtesse le grand magazine féminin accueille aujourd'hui La Vieille et Cunégonde pour nous parler de la conditions de vie des femmes au XVIIIe Siècle
*Le journaliste fait entrer dans la pièce les deux femmes avec lesquelles il va s'entretenir a propos de la conditions de vie des femmes au XVIIIe Siècle. C'est autour d'un table en épicéa que le journaliste assis en face de la jeune Cunégonde et de La Vieille commença l'interview* Journaliste : La vieille, notre cher Voltaire vous appelait ainsi, alors puis-je continuer ainsi ? La vieille: Il n’y a aucun problème, c’est mon nom. Journaliste : Alors, vous et Mlle Cunégonde allez nous parler aujourd’hui de la condition féminine au XVIIIe siècle et des différentes façons dont vous avez été traitées au cours de votre vie nous aurons l'avis d'une personne avec plus d'expérience et l'avis d'une jeune femme du XVIIIe siècle celles qui assureront la relève. Nous allons commencer avec vous, La Vieille qui avez connu des épreuves infranchissables. Que pouvez-vous nous dire sur votre condition en tant que femmes dans le XVIIIe siècle ? La Vieille : Vous savez monsieur.. beaucoup de femmes ont été traitées de la même manière et beaucoup de femmes se plaignent de nos condition de vie « hélas ! Vous n'avez pas éprouvé des infortunes telles que les miennes. » , on ne choisissait pas notre mari ni notre futur, on nous mariaient de force a 18 ans au premier venu pour qu'au lendemain de notre miteuse nuit de noce nous nous retrouvons enceinte. Le premier d'une longue liste de mouflets que nous devons nourrir, élever et j'en passe.. Nous ne savons pas pourquoi nous devons nous marier a 18 ans ni pourquoi nous devons avoir une dizaines d'enfants pour les plus chanceuses mais c'est comme ca malheureusement nous sommes des femmes nous devons rester fortes et souffrir en silence. « Je voudrais savoir lequel est le pire, ou d'être violée cent fois par des pirates nègres, d'avoir une fesse coupée, de passer par les baguettes chez les Bulgares, d'être fouetté et pendu dans un autodafé, d'être disséqué, de ramer en galère, d'éprouver enfin toutes les misères par lesquelles nous avons tous passé, ou bien de rester […] à ne rien faire ? C'est une grande question » Journaliste : Merci madame la Vieille votre commentaire est d'une grande richesse pour notre étude sur la conditions de vie des femmes au XVIIIe Siècle. Maintenant, nous allons nous adresser à Cunégonde cette jolie Cunégonde connu de tous, fille du baron de Thunder-ten-Tronckh malheureusement chassée de ce
«
château familial.
Que pouvez vous nous dire sur le changement entre votre vie au château et la vie du
monde extérieur ?
Cunégonde :
Pour tout vous dires..
Je me suis toujours considérée comme future baronne de Thunder-ten-Tronckh
mais suite à la guerre j’ai été traitée comme une moins que rien, vous vous imaginez le choque
émotionnel et psychologique que j'ai pus avoir..
La veille je buvais des breuvages sensationnelle qui
émoustillait mon palais et le lendemain je suis bonne a boire du vin dans les bibines * du village .
« à
moins que vous n'ayez été violée par deux Bulgares, que vous n'ayez reçu deux coups de couteau dans
le ventre, qu'on n'ait démoli deux de vos châteaux, qu'on n'ait égorgé à vos yeux deux mères et deux
pères, et que vous n'ayez vu deux de vos amants fouettés dans un autodafé, je ne vois pas que vous
puissiez l'emporter sur moi ; ajoutez que je suis née baronne avec soixante et douze quartiers, et que
j'ai été cuisinière.»
Journaliste :
Dans le livre, vous défendez toutes deux avec vos arguments, votre traitement et vos conditions de vie.
Pouvez nous le rappeler pour les personnes n'aillant pas eu l'occasion de lire le chef-d'œuvre de
Voltaire ?
La Vieille :
Bien sur avec grand plaisir.
Comme je l'ai évoqué au tout début de l'interview dans ma première réponse
pour parler du thème qu'est "Les conditions de vie de la gente féminine au XVIIIe Siècle" on a presque
toutes eu des conditions de vie similaire, difficile ou l'on a presque pas profité de notre jeunesse car a
peine le lendemain de notre dix-huitième anniversaire nous avions déjà la responsabilité d'un enfant.
Mais je vais vous faire une confessions monsieur le journaliste.
Je me sentais et me savais belle, très belle
et sûre de moi.
Sans être narcissique mais je me sentais belle et grâce a ca je me sentais vivante.
«Je
croissais en beauté, en grâces, en talents, au milieu des plaisirs, des respects et des espérances.
J'inspirais déjà de l'amour, ma gorge se formait; et quelle gorge ! blanche, ferme, taillée comme celle
de la Vénus de Médicis ; et quels yeux ! quelles paupières ! quels sourcils noirs ! quelles flammes
brillaient dans mes deux prunelles, et effaçaient la scintillation des étoiles, comme me disaient les
poètes du quartier.
Les femmes qui m'habillaient et qui me déshabillaient tombaient en extase en me
regardant par devant et par derrière, et tous les hommes auraient voulu être à leur place.»
*C'est au moment ou La Vielle fini sa phrase que Cunégonde se fit couper la parole par le journaliste
qui après une telle confession ne pouvait rester sans voix*
Journaliste :
C'est ici une très belle confession que vous nous livré aujourd'hui ! Veuillez m'excuser Cunégonde
poursuivez..
Cunégonde :.
»
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