Commentez et discutez cette déclaration d'un critique contemporain : «Chaque lecture n'est jamais qu'un parcours possible, et d'autres chemins restent toujours ouverts. Le chef-d'oeuvre c'est justement l'oeuvre ouverte à tous les vents et à tous les hasards, celle qu'on peut traverser dans tous les sens». (Préface de Poésie et Profondeur de J.-P. RICHARD)
Publié le 10/02/2012
Extrait du document
Introduction.
• La lecture, sa place dans la vie de l'esprit.
• Cf. G. Sand : «Un livre a toujours été pour moi un ami, un conseiller, un consolateur éloquent et calme dont je ne voulais pas épuiser vite les ressources et que je gardais pour les grandes occasions«.
• Indication du plan suivi.
«
voulais pas épuiser vite les ressources et que je gardais pour les
grandes occasions».
•
Indication du plan suivi.
Première partie
L'Œune ne doit pu êtn tou.foun «ouverte à toua les vents, à
toua les hasards, celle qu'on peut travener en toua &elll ».
• Imprudence d'une lecture qui interprète.
• Risque de contre-sens.
• Ou manifestation de malhonnêteté intellectuelle, que de
trouver ou mettre dans l'œuvre d'autrui ses propres intentions
ou fantasmes.
• L'auteur transmet souvent un message précis.
• L'œuvre a très souvent aussi une valeur esthétique intrinsè _que.
• Il faut savoir lire les textes, s'astreindre à pousser jusqu'au bout les conséquences d'une idée.
• Il est difficile de savoir porter attention à la pensée des
autres.
• C'est une excellente discipline d'esprit.
• D'autre part, un lecteur de mauvaise foi laisse s'émousser
la sensibilité du texte.
Deuxième partie
Chaque lecture n'est qu'un parcoun possible.
• Nécessité d'un lecteur actif et honnête.
•
La lecture alors sert de tremplin à la réflexion, à la discussion intérieure, à l'imagination.
• Car le lecteur de bonne foi se sent concerné dans l'entre
prise qu'est l'œuvre écrite.
• La lecture est « au seuil de la vie spirituelle » (Proust).
• Mais «elle peut nous y introduire ; elle ne la c6Jistitue pas».
•
Car une grande part reste au lecteur pour la constitution de
cette «vie spirituelle», i-e-la vie de l'esprit, vie intellectuelle.
• La culture se dégage de la lecture, pour qui sait lui
demander
l'essentiel.
• Exemples multiples -L'un, entre autres, est celui de
Montaigne, dans sa «librairie»; son utilisation des livres des
Anciens, Sénèque, les Stoïciens, à partir desquels sa pensée se
constitue, s'enrichit, évolue ...
• Autre exemple : La transformation que Pascal fait subir à.
»
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