Commentez et au besoin, discutez, en vous appuyant sur des exemples, ces affirmations : « Certains poètes n'ont voulu être que des artistes et lis furent tels. Ils n'ont pas songé que ce qui nous intéresse dans l'artiste, c'est l'homme, car c'est l'hu-manité qui est la commune mesure entre lui et nous... Nous voulons une poésie qui dise l'homme, et tout l'homme, avec ses sentiments et ses idées, et non seulement ses sensations, ici plus plastiques, là plus musicales. Tous les grands po
Publié le 30/06/2015
Extrait du document
Tout autre apparaît la conception du poète qui entend rester très proche des hommes comme lui.
Loin de s'isoler dans un art savant, il s'attache à exprimer, de façon accessible à tous, ses idées, ses sentiments, ses aspirations, son bonheur de vivre, ses tourments, son drame personnel où le lecteur reconnaît toujours un peu le sien.
Un poète de ce genre, instruit, éclaire, console, humanise ceux qui le lisent. Il intéresse et captive ses lecteurs. 11 est, à la fois, un artiste avec ses nuances subtiles et un homme semblable aux autres hommes, avec ses angoisses, ses défauts, ses joies et ses souffrances.
Quelques exemples puisés dans la littérature française illustrent aisément ce point de vue.
Lamartine entre dans la vie épris d'un idéal, croyant au bonheur et à la vertu. Il cherche ces derniers dans la société mais ne les y trouve pas. Il se réfugie alors dans la nature qui lui parle de Dieu. Sa poésie est faite d'effusions spontanées et naïves, de résignation ou d'espérance... Qui de nous, déçu comme lui, par l'existence quotidienne et mélancolique, n'a pas souhaité être emporté par les « orageux aquilons « de la vie, croyant que,
« Nulle part le bonheur ne l'attends et qu' c il n'y a rien de commun entre la terres et lui...
Quel être humain, aimant sincèrement et, privé de l'objet de son amour, n'a pensé :
c Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! «
«
Mais, une telle formule n'est pas sans risque pour la
valeur effective de la poésie.
Le poète met le moins possible
de lui-même dans ses poèmes.
Il en résulte un manque
fâcheux, peut-être, de chaleur humaine.
Une telle poésie
peut sembler un peu froide, sinon impassible et, parfois, son
langage ésotérique n'intéresse que quelques rares initiés.
B) La poésie humaine.
Tout autre apparaît la conception du poète qui entend
rester très proche des hommes comme lui.
Loin de s'isoler dans un art savant, il s'attache à expri
mer, de façon accessible à tous, ses idées, ses sentiments, ses
aspirations, son bonheur de vivre, ses tourments, son drame
personnel où le lecteur reconnaît toujours un peu le sien.
Un poète de ce genre, instruit, éclaire, console, huma
nise ceux qui le lisent.
Il intéresse et captive ses lecteurs.
Il
est, à
la fois, un artiste avec ses nuances subtiles et un
homme semblable aux autres hommes, avec ses angoisses,
ses
défauts, ses joies et ses souffrances.
Quelques exemples puisés dans la littérature française
illustrent aisément ce point de vue.
Lamartine entre dans la vie épris d'un idéal, croyant au
bonheur et à la vertu.
Il cherche ces derniers dans la société
mais ne les y trouve pas.
Il se réfugie alors dans la nature
qui lui parle de Dieu.
Sa poésie est faite d'effusions sponta
nées et naïves, de résignation ou d'espérance ...
Qui de nous,
déçu comme lui, par l'existence quotidienne et mélanco
lique, n'a pas souhaité être emporté par les c: orageux aqui
lons :.
de la vie, croyant que.
c: Nulle part le bonheur ne l'attend :.
et qu' c: il n'y a
rien de commun entre la terre :.
et lui ...
Quel être humain, aimant sincèrement et, privé de
l'objet de son amour, n'a pensé :
c: Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! :.
Cette poésie débordante de chaleur humaine durera
parce qu'elle émeut par sa sincérité et surtout, parce que
le lecteur s'y reconnaît.
182-.
»
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