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Commentez ces vers du poète provençal Frédéric Mistral: Mieux vaut, à Cadolive, Rire en mangeant l'olive. Que pleurer à Paris. En mangeant des perdrix !

Publié le 18/05/2012

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A côté de ses grandes oeuvres epiques ou lyriques, Mistral nous donne parfois des Leçons de fine sagesse, dans lesquelles il s'efforce de nous faire aimer la vie et le devoir, de nous apprendre à nous contenter de notre sort en restant fidèles aux traditions et au pays....

 

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« -83- à son village, à la douce vie qu'il y menait, aux êtres chers qu'il y a laissés.

Dans la tristesse de la grande ville, perdu sous le ciel gris de Paris, il pleurera même « en mangeant des perdrix » ! la fortune ne le conso­ lera pas de sa solitude.

L'ambition, l'envJ.e 1 'aigriront.

b) D'une façon plus générale, la fortune ne console pas des chagrins, des deuils, des angoisses.

Si l'essentiel nous manque, c'est-à-dire les joies du cœur, la paix de l'âme, la vie la plus luxueuse ne fera qu'augmenter notre peine.

CoNCLUSION.

- Sachons donc nous contenter de notr•e « Cado­ live '' quel qu'il soit ! Mangeons-y l'olive, gaiement, joyeusement en accomplissant notre devoir, si humble soit-il, et sans arrière­ pensée d'intérêt ou d'ambition.. »

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