Commentaire sur mise en scène de Misère et Grand'Peur du IIIe Reich de Bertold Brecht
Publié le 17/10/2012
Extrait du document
«
Dame » que nous allons d'ailleurs vous présenter le jour de l'examen.
Avant de commencer l'étude effective de l'oeuvre de Brecht, il paraît opportun d'en justifier le choix.
L'objectif
du dossier, avant même le choix de la pièce était déjà de montrer les multiples facettes que peut prendre une
oeuvre lors de sa représentation sur scène, à travers la mise en scène qui est entreprise : le choix des
costumes, l'éclairage, le maquillage, le meublage de la scène, etc...
Cette pièce bien que lourde en sens ne met pas à disposition sa perspective, sa critique dans les simples mots
mais plutôt dans des situations quotidiennes sans rapport les unes avec les autres, qui laissent derrière elles
un certain climat.
Le fait, donc, que les scènes soient indépendantes les unes des autres, et qu'elles expriment
chacune à part entière la logique du régime national-socialiste, nous permet le jour de l'examen de traduire au
mieux le sens de l'oeuvre, sans dans le cas d'une autre oeuvre ne raconter qu'une partie de « l'histoire ».
Ainsi,
nous avons vu dans le choix de cette oeuvre une grande liberté d'interprétation, une certaine flexibilité qui nous
permet de montrer à la fois le champ libre que peut laisser un texte de théâtre(dans le cas de la représentation
le jour de l'examen) mais aussi les limites auxquelles se heurtent certaines mises en scène ( dans le cas de la
mise en scène que nous allons analyser dans ce dossier)
La troupe du théâtre D-nuée à décidé de beaucoup forcer sur la noirceur de la situation.
Cela marque déjà une
disparité entre le texte de Brecht et la mise en scène de Saddredin Zahed , car Brecht joue lui plutôt sur une
balance entre la dérision et le drame.
Tantôt certaines scènes comme « la femme juive » ou « le mouchard »
peuvent paraître tristes et terrifiantes, tantôt d'autres scènes comportent des touches d'humour.
Ici la légèreté
supprimée, on sent que la troupe veut faire ressentir la cruauté, la noirceur de ce qui va mener entre autre au
génocide.
D'ailleurs, cette noirceur, dénonce plus la montée du nazisme que d'en restituer la logique.
Bien sûr
nous ne nions pas que Brecht ait voulu dénoncer ce système, mais il voulait probablement qu'on puisse en
dégager les mécanismes, dans le cas de la mise en scène de la troupe D-nuée il semble qu'elle provoque plus.
»
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