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Commentaire sur extrait du chapitre 3 de Candide ( La guerre )

Publié le 10/03/2024

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« "Candide", publié en 1759, est l'un des chefs-d'œuvre de la littérature française du XVIIIe siècle, écrit par Voltaire, un des penseurs les plus importants de l'ère des Lumières.

Ce conte philosophique, tout en étant une satire sociale et religieuse, aborde des thèmes universels tels que le problème du mal, l'optimisme, la tolérance et la recherche du bonheur. Dans cette œuvre, Voltaire raconte les aventures de Candide, un jeune homme naïf, accompagné de son mentor Pangloss, un philosophe optimiste convaincu de la meilleure des mondes possibles.

Cependant, Candide est confronté à de nombreuses épreuves et découvre un monde rempli de souffrances, d'injustice et de cruauté, remettant en question les croyances de Pangloss.

À travers les péripéties de Candide, Voltaire critique les institutions sociales, politiques et religieuses de son époque, tout en offrant une réflexion profonde sur la condition humaine. Le passage que nous allons traiter est tiré du chapitre trois du livre.

Dans cet extrait, il est question d’une guerre, à laquelle Candide participe contre son gré.

Le jeune homme prend peur et s’en va « raisonner ailleurs des effets et des causes » et fuit donc le champs de bataille.

Avant et pendant sa désertion, nous assisterons à la description des différentes scènes de cette guerre, sous divers aspects.

Nous pouvons ainsi nous poser une question : Dans cet extrait, quels sont « les effets et les causes » de la guerre d’après Voltaire.

Nous répondrons à cette question en étudiant premièrement la glorification de la guerre par Candide, puis deuxièmement la dénonciation de la guerre par Voltaire. 1.

Glorification de la guerre par Candide. • Philosophie de l’optimisme toujours présente dans la tête de Candide : - Ex : « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix milles coquins qui en infectaient la surface » →métaphore > pas grave, même bien car infectaient surface + ironie > meilleur des mondes • Illusion / naïveté de Candide : - Ex : « Les canons renversèrent », « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes », « La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort » →métonymie > déhumanification des meurtriers • Idéalisation : -Ex : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées » → accumulation hyperbolique > idéalisation de la guerre grâce à adverbe d’intensité « si » -Ex : « boucherie héroïque » → oxymore > absurdité guerre + admiration Candide -Ex : « à peut près six-milles hommes », « environ neuf à dix-milles coquins », « une trentaine de mille âmes »→façon de faire les comptes.... »

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