commentaire rimbaud
Publié le 16/04/2015
Extrait du document
«
L'auteur dénonce la guerre et la religion dans son po ème.
Rimbaud prend position contre le guerre.
Il d
ébute son po ème par une m étaphore de la guerre « les crachats
rouges » (v1) qui fait r
éférent aux coups de feux des soldats.
La couleur « rouge » illustre le sang vers é par les
soldats au combat et leurs blessures. L'emploi du champs lexical de la guerre (« mitraille » (v1), « bataillons »(v4),
« folie
épouvantable » (v5)) illustre la guerre de mani ère cruelle.
L'auteur d éshumanise les soldats.
Il les d ésigne
comme une « masse », « bataillons » (v4). L'auteur les compare
à un troupeau qui est condamn é à mourir, à être
r
éduit en « un tas fumant », cette citation d ésigne les cadavres des morts au combat une fois l'affrontement
termin
é. Rimbaud cr ée volontairement un contraste en utilisant une personnification sur les armes, il leur donne
une action humaine, ils « sifflent » ; d'apr
ès l'auteur ce sont les armes qui prennent le dessus sur les hommes, elles
sont plus puissantes, ce sont les armes qui tuent les hommes.
L'auteur accompagne sa d
énonciation de la guerre par une critique de la religion. Rimbaud cr ée un parall élisme
entre la raillerie du roi (v3) et le rire des dieux (v9), il d
énonce la position de la religion dans la guerre qui est
indiff
érente et continue de vivre dans la joie.
La religion continue de s'enrichir, l'auteur d énonce l'avarice et la
voracit
é de Dieu en employant le champ lexical du luxe et de l'argent ; « nappes damass ées » (v9), « grands calices
d'or » (v10) et « gros sous », l'auteur pr
étend que ce champs lexical repr ésente le seul int érêt de Dieu, contrairement
aux humains.
L'allit
ération en « s » : « damass ées » (v9), « calices » (v10) repr ésente la douceur dans laquelle vit
Dieu qui est contrast
ée avec la souffrance des hommes partis à la guerre dans les deux quatrains. L'auteur exprime
la passivit
é et l'insouciance « bercement », « s'endort » par le champs lexical du sommeil qui est oppos é au d ésarroi
et
à la tristesse des m ères qui vivent dans « l'angoisse » (v14) et « pleurent » (v13) pour leurs maris ou fils partis à la
guerre. Le po
ète prend ses distances par rapport à la religion en employant le pronom « un » pour d ésigner Dieu.
Suite
à cette r éflexion, je affirmerais qu' Arthur Rimbaud d énonce deux sujets dans son po ème : il d énonce, dans
un premier temps, la guerre et ses atrocit
és et, pour lui, ce sont les armes qui tuent les hommes lors des guerres. Les
bataillons de soldats sont des « masses » destin
és à mourir et à finir en « tas fumants ».
Il d énonce également
l'indiff
érence et la richesse de la religion durant la guerre, « Dieu » continue de s'enrichir et de vivre dans la joie
pendant que les hommes et femmes souffrent et meurent sur terre.
Rimbaud ne cesse de s'indigner dans « Le Mal ».
L'auteur nous montre ses sentiments dans son po
ème.
Les adjectifs « é pouvantable » (v5) et « pauvres » (v7)
traduisent l'affection d'Arthur Rimbaud pour les soldats morts ; il est touch
é par le destin tragique de ces soldats
condamn
és à mourir au combat. C'est un discours path étique dans la derni ère strophe : il plaint les m ères en les
d
écrivant « ramass ées » (v12), une posture indigne qui traduit leur souffrance et leur pauvret é : « vieux bonnet »
(v14). Le po
ète nous montre la peine de ces m ères qui « pleurent » (v14) et qui font le deuil repr ésent é par le « noir »
(v14). L'auteur exprime de la compassion pour ces m
ères. Rimbaud s'indigne par ces citations : « pauvres morts » .
»
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